AEC HIVER 2013
Avec, par ordre alphabétique :
... et Louis-René
SÉANCE N° 1
Samedi 12 janvier 2013
Première partie.........QUELQUE CHOSE D'ORDINAIRE
FRANCIS PONGE (1899-1988) |
> A la manière du poète Françis Ponge, jouez avec les mots pour décrire un objet, un loisir ou un animal, sans le nommer dans votre texte. On essaiera de deviner ce que vous avez décrit...
Par exemple, Françis Ponge dans La Rage de l'expression, 1952 :
Le xxx (un arbre à fleurs jaunes)
« Sur fond d'azur le voici, comme un personnage de la comédie italienne (...) poudré comme Pierrot, dans son costume à pois jaunes, le xxx.
Mais ce n'est
pas un arbuste lunaire : plutôt solaire, multisolaire…
Un caractère d'une naïve gloriole, vite découragé.
Chaque grain n'est aucunement lisse, mais formé de poils soyeux, un astre si
l'on veut, étoilé au maximum.
Les feuilles ont l'air de grandes plumes, très légères et cependant très
accablées d'elles-mêmes ; plus attendrissantes dès lors que d'autres palmes,
par là aussi très distinguées. (...) »
xxx : le mimosa
C'est à vous !
MAYUMI
Mon xxx (un animal)
Au matin il me regarde tout droit avec ses yeux ronds et noirs.
Je lui dis "Bonjour" et il commence à chanter une chanson comme
réponse.
Il est très doux et léger dans ma main.
Ses plumes sont complètement molles.
Seulement ses ongles sont aigus comme ceux d’un chat.
Ayant de belles ailes, il vole en toute liberté.
Peach*, je t'aime de tout mon cœur.
C'est ma joie de vivre avec toi et d'être à tes côtés.
* Peach : le perroquet de Mayumi
MEI
Au matin il me regarde tout droit avec ses yeux ronds et noirs.
Je lui dis "Bonjour" et il commence à chanter une chanson comme réponse.
Il est très doux et léger dans ma main.
Ses plumes sont complètement molles.
Seulement ses ongles sont aigus comme ceux d’un chat.
Peach*, je t'aime de tout mon cœur.
C'est ma joie de vivre avec toi et d'être à tes côtés.
La xxx (une activité
artistique et sportive)
C'est un divertissement inutile pour quelques-uns.
Des professeurs de xxx sont très sévères de temps en temps,
pourtant je sens les délices, la santé et la confiance en ayant la xxx.
C'est un divertissement inutile pour quelques-uns.
Des professeurs de xxx sont très sévères de temps en temps,
pourtant je sens les délices, la santé et la confiance en ayant la xxx.
C'est le fruit des efforts physiques et mentaux.
Quelqu'un a dit que des gens qui font de la xxx sont les athlètes des dieux.
Il y a de la vie, on peut avoir la xxx *.
Quelqu'un a dit que des gens qui font de la xxx sont les athlètes des dieux.
Il y a de la vie, on peut avoir la xxx *.
* xxx : la danse
SAKURA
Mon xxx (un animal)
La silhouette de son corps est fine et élégante.
La caresse agréable dans ses poils.
Ses yeux brillent comme le fond d’un lac serein.
Son geste ne cessait de nous séduire jusqu'au fond du cœur.
Tendre, généreux et parfois capricieux.
Une fois dans mes bras, hop il s'en va !
C'est un animal* adorable qui nous attire sans cesse.
La caresse agréable dans ses poils.
Ses yeux brillent comme le fond d’un lac serein.
Son geste ne cessait de nous séduire jusqu'au fond du cœur.
Tendre, généreux et parfois capricieux.
Une fois dans mes bras, hop il s'en va !
C'est un animal* adorable qui nous attire sans cesse.
* C’est Momo, le chat
de Sakura
Seconde partie.......... LES PETITS BONHEURS
Extrait du journal Libération
du 9 juillet 1993 où l’écrivain Michel Butor fait une liste de ce qui le rend
heureux :
1- C’est les nuages, les merveilleux nuages.
2- C’est l’invention des automobiles silencieuses.
3- C’est l’oiseau qui parle, l’arbre qui chante, et l’eau
couleur d’or.
4- Siroter du thé à la menthe en attendant le lever de
soleil sur Petra.
5- Marcher le long d’une plage interminable en ramassant des
coquillages.
6- Ecouter le rossignol en dînant sur la terrasse.
7- Le bonheur, c’est lire dans les yeux d’une femme qu’on
aime qu’elle a envie que vous le lui disiez.
8- Serrer la joue d’un bébé contre sa barbe.
- Comme Michel Butor, faites une liste de petits bonheurs.
C'est parti !
Les petits bonheurs de Mayumi
1- C’est de la bonne baguette bien cuite qui croque
agréablement.
2- C’est la fenêtre sans buée, malgré le froid, au
matin de l’hiver.
3- C’est en conduisant la voiture chanter des chansons
que j’ai aimées dans mes jeunes années.
4- C’est les gouttes de rosée sur la toile d’araignée
qui brillent en réfléchissant les rayons du soleil.
5- C’est l’odeur de mon petit perroquet Peach qui
ressemble un peu à celle de l’épice pour le curry indien.
6- C’est la concordance d’avis avec quelqu’un sur qui je
peux compter.
7- C’est la ville de Paris libre des cacas de chiens
et des voitures illégalement stationnées sur les rues et les trottoirs.
8- Comme une Japonaise, c’est exactement prendre un
bain à la fin du jour en me relaxant !
Les petits bonheurs de Mei
- C’est
la grasse matinée. C’est le matin où je me réveille sans un réveil.
- C’est
la convivialité parmi les amis et la famille.
- C’est
trouver quelque chose de nouveau.
- C’est
quelque chose de brillant, le feu d’artifice, des illuminations, des bijoux.
- C’est
manger les macarons de Ladurée à Paris.
- C’est
l’espace rangé.
- C’est
écouter de l’orgue dans des églises.
Les petits bonheurs de Sakura
- C’est regarder la télé avec ma chatte
sur un canapé en sirotant du bon café.
- C’est composer des fleurs dans un vase,
en imaginant la forme et la position selon mon esprit.
- C’est le moment où l’avion décolle de
la piste de l’aéroport pour partir en voyage.
- C’est juste contempler par ma fenêtre
un coucher de soleil qui se reflète tout rouge sur la montagne.
- C’est fabriquer des choses de la mode,
on oublie le temps qui passe quand on cherche des idées et des couleurs pour
des vêtements et des petits accessoires,
- C’est aller dans un bistro sympa avec
ma famille et mes amies.
- C’est bien d’aller se promener dans la
campagne à Pont-l’Evêque; surtout c’est agréable de passer sous un tunnel
d’arbres pittoresque et juste à côté d’un petit ruisseau. On dirait de la
peinture de Camille Corot…. !
SÉANCE N° 2
Samedi 19 janvier 2013
LES LIEUX OÚ VOUS AVEZ VÉCU
> Racontez votre vie à
travers les lieux où vous avez vécu.
Extrait du roman de
Martin Winkcler, Légendes (P.O.L. 2002)
« Depuis ma naissance, j’ai habité
successivement :
- dans un appartement de la « colonne Voirol », un
quartier d’Alger (Algérie), de 1955 à 1961.
- dans un pavillon préfabriqué à Natanya puis dans une
maison ancienne à Jaffa (Israël), entre octobre-novembre 1961 et novembre 1962.
- dans une demeure bourgeoise sise au 5 rue du (ou des)
Chardon (s), à Pithiviers, Loiret, entre 1963 et 1972...
> Vous pouvez préciser
les circonstances de ces changements, les personnes qui étaient là, des détails
sur le lieu et les impressions qui en restent...
A vous de jouer !
Les lieux de Mayumi
Depuis ma naissance jusqu’à présent, j’ai déménagé au
moins douze fois.
Donc, j’ai vécu dans plusieurs endroits, y compris
deux pays étrangers:
- Yokohama, la ville maritime, ma ville natale.
- Kanazawa, le pays de neige où j’ai passé mon
adolescence.
- Tokyo, la métropole moderne du Japon.
- Kyoto, l’ancienne capitale du Japon.
- Greencastle, l’État d’Indiana aux États-Unis, où
j’ai étudié pendant un an.
- Paris, le cinquième arrondissement, le Quartier
latin comme on dit.
- Et plus.
Sur les types de logements aussi, j’ai des expériences
diverses, c’est-à-dire : j’ai habité dans un groupe d’habitations, un
appartement, un studio, une pension ou une maison.
Je n’hésitais jamais à aller dans de nouveaux lieux
qui ne m’étaient pas familiers.
N’importe où, au début il y a eu toujours des
difficultés. Surtout dans les pays étrangers, j’ai dû faire face au problème de
la langue et au fait que je suis étrangère orientale.
Cependant, avec le temps, ma vie est devenue plus
facile et plus agréable. Finalement j’ai pu en bénéficier.
Pour moi chaque lieu a ses souvenirs mémorables. Si
j’ai l’occasion d’aller ailleurs, je ne la raterai pas !
Les lieux de Mei
Je
suis née dans la ville de Nara. J’habitais dans une maison avec mes parents et
ma sœur.
A
trois ans, nous avons déménagé dans une maison au sud d’Osaka à cause des affaires
de mon père.
J’ai
découvert que l’ambiance était moins douce et plus aigre qu’à Nara et je ne
voulais pas devenir comme des gens d’Osaka.
A
quatre ans, j’ai passé une semaine chez ma grand-mère du côté maternel pour
l’accouchement de mon frère. C’était la maison où ma mère était née et avait
grandie.
La
maison, les styles des meubles et les coutumes de ma grand-mère et de la
famille de ma tante étaient vraiment différents et rares. Ils étaient plus
anciens mais parfois plus nouveaux et plus occidentaux. Ça a été une très bonne
expérience pour moi.
Les lieux de Sakura
Kyoto est ma vie natale où
j’ai grandi jusqu’à l’âge de 21ans.
J’habitais dans une maison
avec mes parents et ma sœur aînée.
Durant mon séjour à
Paris, j’ai habité successivement à plusieurs endroits :
Ma première adresse était
la rue Saint-Dominique, dans un quartier calme, agréable. On pouvait aller se
promener à pied aux endroits connus.
Ma deuxième adresse était
près de Denfert-Rochereau, dans une petite chambre. Malheureusement je n’en
garde pas un bon souvenir.
Ensuite, j’étais bien installée
dans une chambre bourgeoise, assez confortable. A l’étage, il y avait trois
chambres. Ma chambre était au troisième étage qui donnait sur la rue Saint-Honoré.
C’est une rue très animée, elle n’est pas si loin du Palais-Royal, de l’Opéra
et du Louvre, etc. En bas du bâtiment, il y avait un magasin de fruits
parisien. La propriétaire n’acceptait que des locataires japonais. Notre
appartement était bien situé, mais j’avais l’impression de vivre dans un petit
village japonais.
A vous de jouer !
Fin de la séance 2.
SÉANCE N°3
Samedi 26 janvier 2013
LE CORPS HUMAIN
De très nombreuses expressions françaises parlent du
corps :
Faire des gorges chaudes
Tenir la jambe à quelqu'un
Le bouche à oreille
Se faire tirer l’oreille
Avoir l’oreille (de quelqu’un)
Avoir la tête près du bonnet
Avoir le bras long
Avoir le nez creux
Avoir la grosse tête, avoir les chevilles qui enflent
Se taper le cul par terre
Coûter la peau des fesses
Faire la tête
Avoir mauvaise langue
Faire la tête
Avoir mauvaise langue
En avoir plein le dos...
- Inventez une histoire contenant plusieurs de ces expressions.
A vous de jouer !
Aujourd’hui j’ai eu un jour très difficile. Je n’ai
pas eu de cul toute la journée.
Le matin, aussitôt après que je sois partie de chez
moi, j’ai rencontré une de mes voisines. Madame, qui n’a pas la langue dans sa poche, m’a parlé de choses
sans importance et m’a tenu la jambe.
Résultat, je suis arrivée au bureau dix minutes en
retard. Mon chef qui a la tête près
du bonnet m’a dit des paroles sarcastiques, bien sûr.
Après le travail fatigant du jour, je suis allée avec
ma collègue au restaurant qui avait un bon bouche
à oreille. Cependant mon espoir a bientôt été déçu. Le sommelier, ayant les
chevilles qui enflent, nous a
recommandé une bouteille de vin rouge qui coûtait la peau des fesses. À
propos de la cuisine, malheureusement, il n’y avait pas de quoi se taper le cul par terre. C’était un vrai
gaspillage d’argent.
Quelle journée ! J’en ai eu plein le dos.
Une de mes amies intimes a du pot. Elle a souvent gagné à la loterie.
Elle a aussi le nez
creux et je lui donne des conseils. J'ai son oreille.
Mais elle dit qu’elle a une petite tête.
Elle est d'un bon caractère et toujours fraîche comme l'œil.
Personne n'a de dent
contre elle.
Elle a trouvé le chemin du cœur de nos confrères qui ont les têtes
près du bonnet et ils ont devenus de bonne humeur.
On peut sans exagérer dire qu'elle est à se mettre à genoux.
Sakura
Pour trouver un
médecin de quartier, parfois il est utile de se renseigner par le bouche à oreille.
Comme il se fait
tirer l’oreille, nous voulons sortir
en ville sans lui. Mais il arrive toujours au bon moment, nous devons donc y
aller ensemble, il a le nez creux.
A chaque fois que j’étais
à préparer ma valise pour le voyage d’affaires aussitôt mon chat apparaissait
et commençait à me déranger. Il avait le nez
creux.
J’adore les vins
français, mais il y a des vins nobles et très connus qui coûtent la peau des fesses. Donc je ne pourrais jamais les
goûter dans ma vie.
Il y a presque vingt
ans, à une certaine époque, je travaillais de 10 heures du matin jusqu’à 23 heures.
J’en avais plein le dos.
Il y a tellement de
problèmes concernant les relations internationales... Madame Hillary Clinton a l’oreille du Président Obama.
Imaginez en quelques lignes qui
elle est, son origine sociale, son métier, son caractère, ses rêves...
Mayumi
Cette jeune femme n’est pas seulement belle de son
apparence mais aussi très forte dans son âme.
Née au sud de la France et élevée dans une famille
modeste et plutôt riche, Camille est devenue une personne qui préfère être
naturelle et autonome. Elle n’a pas envie de s’habiller ou de se maquiller
excessivement pour attirer l’attention des hommes.
Elle est intelligente et douée de d’imagination
créatrice. Depuis son enfance, elle s’intéresse au monde de l’art. Avant
qu’elle ait fini ses études au lycée, elle a décidé d’entrer à l’école des
arts.
Sa beauté lui a permis de commencer sa carrière comme
modèle à l’âge de dix-huit ans. Mais ses ambitions ne s’y sont pas limitées.
Elle a l’intention de devenir une actrice ou une directrice de cinéma. Avec ses
efforts, son rêve se réalisera dans un proche avenir.
Mei
Elle est du sud de l’Europe.
Elle est née dans une famille riche.
Elle est bien éduquée. Elle n'est pas gâtée.
Il semble qu'elle a grandi dans un milieu favorable mais elle est mécontente de sa famille et elle a plusieurs problèmes avec elle.
Elle est très active, fière, forte, moderne.
Elle aime créer quelque chose de nouveau.
Elle est née dans une famille riche.
Elle est bien éduquée. Elle n'est pas gâtée.
Il semble qu'elle a grandi dans un milieu favorable mais elle est mécontente de sa famille et elle a plusieurs problèmes avec elle.
Elle est très active, fière, forte, moderne.
Elle aime créer quelque chose de nouveau.
Elle n'est pas satisfaite de rester en famille.
Elle a eu beaucoup de succès et elle est devenue célèbre.
Elle a eu beaucoup de succès et elle est devenue célèbre.
Sakura
Fin de la séance 4.
Elle est née en 1945, dans une
famille petite bourgeoise parisienne du 17ème arrondissement, vivait
avec sa petite sœur gentille et adorable. Le père était un employé de banque
qui était sérieux, timide et manquait de fantaisie. La mère était institutrice
depuis environ 20 ans, assez rigoureuse, froide et ne s’occupait pas beaucoup
de la maison. Par conséquent elle était sévère avec ses enfants, surtout elle
ne savait pas donner de l’affection aux autres.
Elle était toujours sage devant sa famille, mais dans le fond, son esprit
de révolte commençait à naître pour raison familiale à cause de sa famille.
Cette petite fille, appelée
Claudine, aimait la lecture et la solitude. Elle était jolie, sensible,
intellectuelle et rêveuse dans sa jeunesse. Un jour elle est allée voir avec sa
copine un film américain ‘Casablanca’ avec Humphrey Bogart et Ingrid Bergman,
par lequel a été beaucoup influencée. Ça a été foudroyant. Ça lui a donné envie
de devenir une actrice. Elle était attirée non seulement par le fait d’être une
vedette de film, mais aussi parce qu’elle voulait trouver un moyen d’exprimer
l’essentiel de l’homme. Quelques années plus tard, elle est devenue étudiante
de la faculté des Lettres à la Sorbonne où elle a rencontré quelqu’un du
cinéma. Grâce à cette rencontre, elle est devenue une comédienne et mène
toujours sa vie dans cette carrière.
Son jeu est excellent, surtout quand il faut jouer un rôle spécifique qui a
un caractère assez spécial. Une femme qui a l’esprit tordu, de l’obstination,
très psychologique.
Enfin, aujourd’hui elle est une des rares comédiennes françaises.
SÉANCE N°5
Samedi 7 février 2013
HISTOIRES EN TROIS LIGNES
Samedi 7 février 2013
HISTOIRES EN TROIS LIGNES
Nouvelles en trois lignes, de Félix Fénéon (Gallimard, 1948)
« Avec un couteau à fromage, le banlieusard marseillais
Coste à tué sa sœur qui, comme épicière, lui faisait concurrence.
A 5 heures, Marie Leca entrait comme bonne chez le docteur
Metzger ; à 8, elle partait, emportant pour 10 000 francs de
fourrures et de bijoux.
Elle tomba. Il plongea. Disparus. »
Idée : Résumez brièvement des histoires réelles ou inventées.
C'est à vous ! ...
1. Un feu violent enleva les vies de quatre habitants
dans la maison de retraite. Au moment où le feu se déclara, il y avait un seul
membre du staff resté là-bas. L’origine de l’incendie était encore sous l’enquête
de la police.
2. Ce matin, en banlieue d’Osaka, un homme mettant des
lunettes de soleil et un gros masque est entré dans un magasin d’alimentation.
Il a demandé de l’argent en montrant un couteau. L’employée a refusé et ce
dernier est parti sans voler. La télé locale a prévenu les voisins de faire
attention.
3. Il annonça la séparation. Elle commença à crier et
le battit au visage.
4. Loulou, un Yorkshire brave et intelligent, a sauvé
la vie de son maître. Quand ce dernier est tombé frappé par une crise cardiaque
dans son appartement, Loulou a appuyé sur le bouton d’urgence à côté du
téléphone, continué d’aboyer et ainsi signalé l’accident au SAMU.
Le ballet classique
1.Le ballet est né en Italie à la Renaissance et Catherine de Médicis l’a introduit en France.
2.Il a été développé en France parce que Louis XIV l’aimait danser.
3.Le ballet classique a été achevé en Russie après la progression des techniques et des styles à Saint-Pétersbourg.
Le lac des cygnes
1.En 1875/1876 Piotr Tchaïkovski a composé Le lac des cygnes à la demande du théâtre du Bolchoï.
1.Le ballet est né en Italie à la Renaissance et Catherine de Médicis l’a introduit en France.
2.Il a été développé en France parce que Louis XIV l’aimait danser.
3.Le ballet classique a été achevé en Russie après la progression des techniques et des styles à Saint-Pétersbourg.
Le lac des cygnes
1.En 1875/1876 Piotr Tchaïkovski a composé Le lac des cygnes à la demande du théâtre du Bolchoï.
2.En 1877 la première représentation a été un échec.
3.En 1895 la version réalisée par le maître de ballet Marius Petipa a remporté un triomphe, cependant Tchaïkovski est mort en 1893.
3.En 1895 la version réalisée par le maître de ballet Marius Petipa a remporté un triomphe, cependant Tchaïkovski est mort en 1893.
Sakura
Gardien du jardin de
roses
Au milieu du jardin de roses un homme de soixante ans est
resté debout d’un air guerrier en tenant son club de golf dans la main droite.
Chose curieuse, il n’avait pas l’air de s’entraîner.
Tout d’un coup, un jeune homme est arrivé et il a
commencé à lancer son chien contre un petit groupe de chats errants. Juste pour
s’amuser. Les miaulements se sont étendus dans ce joli coin.
Quelques secondes plus tard, ce jeune homme s’est enfui à
toutes jambes aussitôt qu’il a vu cet homme âgé en face de lui. La paix est
revenue pour ces petits animaux et on voit le dos droit de cet homme. Son
visage grave s’est adoucit un petit instant.
Fin de la séance 5.
Dans la rue, dans une gare, vous trouvez un sac ! Comment est-il ?
SÉANCE N°6
Samedi 16 février 2013
L'AFFAIRE EST DANS LE SAC !
Dans la rue, dans une gare, vous trouvez un sac ! Comment est-il ?
Fouillez, creusez ! Décrivez
son contenu en quelques lignes, comme un court poème.
Imaginez quel peut être
son propriétaire.
C'est à vous !
Mayumi
Mei
Fin de la séance 6.
SÉANCE N°7
Fin de la séance 7.
Le lendemain matin de mon arrivée à Paris, je suis allée
me promener dans le jardin du Luxembourg, car je me suis réveillée très tôt à
cause du décalage horaire et n’ai pas pu résister à la tentation de sortir.
Sur le chemin de l’entrée au jardin jusqu’à la pièce
d’eau, je n’ai rencontré personne. J’ai traversé le rond-point et échoué au
chemin bordé d’arbres où il y avait quelques bancs des deux côtés. En passant,
j’ai aperçu quelque chose de noir sur un de ces bancs. À première vue, j’ai
pensé que c’était un chat couché en boule. Mais peu après j’ai compris que
c’était une erreur, parce que cette chose était restée complètement immobile
quand je m’en suis approchée. C’était un sac.
Je l’ai regardé fixement. Le
sac était en velours noir ayant l’air moelleux, de forme ovale et avec deux
anses rondes, aussi de couleur noire. J’ai hésité à le toucher une seconde,
mais ma curiosité m’a poussé à l’ouvrir. Dedans il y avait une écharpe en
laine, un rouge à lèvres de Chanel, des lunettes de soleil, un stylo, un gant
en cuir et un flacon de cachets. Tout était noir sauf les cachets dans le
flacon. Ils étaient orange éclatant et cela m’a donné une impression bizarre.
Je n’avais pas d’idée comment et pourquoi le propriétaire
avait laissé ce sac. Il m’a semblé difficile d’oublier un sac assez grand et
avec des contenus utiles. J’ai regardé tout autour ayant le cœur battant,
essayant de trouver un signe de l’existence du propriétaire.
Le sac que je porte quotidiennement est d’une marque trop
connue au Japon.
Dedans je mets un ‘bag in bag’ pour ranger mon portefeuille, mes clefs, mon
porte-cartes, des stylos, mon portable, etc. et une pochette de maquillage et une bouteille d'eau ou du thé et un éco sac.
De temps en temps j'ajoute des livres, des papiers, un foulard, un parapluie, mes chaussons ou un goûter.
C'est lourd.
Quand j'étais étudiante, je portais un sac semblable d'un autre modèle de la même marque.
C'est vraiment résistant et solide.
J'ai utilisé des sacs d'autres marques qui se sont vite déchirés et abîmés au bout d’un an.
Et je pense que le sac lui-même est lourd et fatigant pour moi.
Quand j'ai appris le lancement des plus légers modèles je suis allée chez la marque et j'ai fait part de mon souci sur les anses fines à une vendeuse.
Tout de suite elle m'a répondu qu'ils ont été testés jusqu'à 100kg.
Récemment je me suis aperçue qu’il y avait des déchirures à mon sac.
Je pense à m'en racheter un autre.
Dedans je mets un ‘bag in bag’ pour ranger mon portefeuille, mes clefs, mon
porte-cartes, des stylos, mon portable, etc. et une pochette de maquillage et une bouteille d'eau ou du thé et un éco sac.
De temps en temps j'ajoute des livres, des papiers, un foulard, un parapluie, mes chaussons ou un goûter.
C'est lourd.
Quand j'étais étudiante, je portais un sac semblable d'un autre modèle de la même marque.
C'est vraiment résistant et solide.
J'ai utilisé des sacs d'autres marques qui se sont vite déchirés et abîmés au bout d’un an.
Et je pense que le sac lui-même est lourd et fatigant pour moi.
Quand j'ai appris le lancement des plus légers modèles je suis allée chez la marque et j'ai fait part de mon souci sur les anses fines à une vendeuse.
Tout de suite elle m'a répondu qu'ils ont été testés jusqu'à 100kg.
Récemment je me suis aperçue qu’il y avait des déchirures à mon sac.
Je pense à m'en racheter un autre.
Je me souviens d'une de mes connaissances.
Elle traînait un sac de voyage de cette marque presque tous les jours et toutes les nuits pour porter son nécessaire comme son portefeuille, ses clefs, ses vêtements, quelque chose à manger, etc. Elle s'est racheté des sacs du même modèle trois fois parce qu’on les a volés deux fois.
Elle traînait un sac de voyage de cette marque presque tous les jours et toutes les nuits pour porter son nécessaire comme son portefeuille, ses clefs, ses vêtements, quelque chose à manger, etc. Elle s'est racheté des sacs du même modèle trois fois parce qu’on les a volés deux fois.
Sakura
Dans un train en
direction d’Aboshi, quelqu’un a oublié un sac sur la place côté fenêtre.
C’est un sac à
bandoulière en cuir d’autruche, assez grand et de couleur bleu jean comprenant
une poche zippée, très à la mode.
Dans ce sac, il y a
un i Pad mini, un agenda en cuir naturel un peu usé, un portefeuille assorti à son sac,
une clef, un étui à lunettes imprimé fleuri liberty, trois bics, un livre
de poche ‘Hojoki’ de Kamo no Chomei, un maillot de Yoga, une corde à sauter,
une pochette de cosmétiques avec un
petit caniche brodé au milieu sur le fond noir à petits pois fuchsia. Voici son
contenu : un rouge à lèvres Dior, un poudrier Guerlain, un miroir pliable,
quelques suppléments diététiques et un flacon de parfum de Chanel ‘Allure’.
On trouve aussi deux
photos : une photo d’un homme et son chiot et une autre qui présente un couple
d’âge moyen avec le mont Fuji.
Fin de la séance 6.
SÉANCE N°7
... « Ces Je
me souviens ne sont pas exactement des souvenirs [...] mais des petits
morceaux de quotidien, des choses que, telle ou telle année, tous les gens d’un
même âge ont vécues, ont partagées, et qui ensuite ont disparu, ont été
oubliées [...]
Il arrive pourtant qu’elles reviennent, quelques années plus tard, intactes et minuscules, par hasard ou parce qu’on les a cherchées, un soir, entre amis : c’était une chose qu’on avait apprise à l’école [...], un hold-up ou une catastrophe qui faisait la une des quotidiens, un best-seller, un scandale, un slogan, une habitude, une expression, un vêtement ou une manière de le porter, un geste, ou quelque chose d’encore plus mince, de tout à fait banal, miraculeusement arraché à son insignifiance, retrouvé pour un instant, suscitant pendant quelques secondes une impalpable petite nostalgie. »
Il arrive pourtant qu’elles reviennent, quelques années plus tard, intactes et minuscules, par hasard ou parce qu’on les a cherchées, un soir, entre amis : c’était une chose qu’on avait apprise à l’école [...], un hold-up ou une catastrophe qui faisait la une des quotidiens, un best-seller, un scandale, un slogan, une habitude, une expression, un vêtement ou une manière de le porter, un geste, ou quelque chose d’encore plus mince, de tout à fait banal, miraculeusement arraché à son insignifiance, retrouvé pour un instant, suscitant pendant quelques secondes une impalpable petite nostalgie. »
Georges Perec (1936-1982), Je me souviens
Vos "Je me souviens", à vous...
Mayumi
Je me souviens que la ville était toute tranquille le
matin du jour de nouvel an quand j’étais petite. Tous les magasins dans la
ville étaient fermés. Les supérettes ouvertes à toute heure et toute l’année
n’existaient pas encore. Seulement les temples shintô étaient plein de monde
qui venait prier pour la première fois pour la nouvelle année. L’allée d’accès
au temple était très animée avec plein de baraques foraines qui vendaient
toutes les choses charmantes pour les enfants.
Je me souviens qu’il y avait des grèves de chemin de
fer chaque mois de mai dans les années 1970. Il existait encore le Chemin de
Fer de l’État en ce temps-là. Je me souviens très bien de l’encombrement
terrible d’un train. Il y avait des employés de gare qui poussaient des
voyageurs dans le train. Pendant le voyage, car j’étais encore petite écolière,
je suis presque morte d’étouffement.
Je me souviens que, dans mon enfance, mon père mettait
beaucoup de sauce de soja à tous ses plats quand il mangeait. Ce n’était pas
seulement mon père qui faisait cela, mais aussi beaucoup de Japonais, surtout
les hommes japonais, je crois, aimaient la sauce de soja versée dans leurs
plats. On avait tendance à prendre du sel excessivement. Pourtant les temps ont
bien changés. On sait maintenant que la salure fait augmenter la tension. Mon
père, souffrant d’hypertension, ne met plus de sauce de soja. Autre temps,
autres mœurs.
Je me souviens que ma famille élevait plusieurs
hamsters dans la véranda. Il arrivait souvent qu’un ou deux des hamsters s’échappent
de leur cage. Ils étaient toujours retrouvés dans un seau avec de l’eau,
noyés...!
Mei
Je me souviens de la couronne funéraire de couleur
fuchsia sur le cercueil noir de l’ex-roi de Belgique en passant dans la rue
près de la cathédrale St. Michel à Bruxelles au début d’août de
1993.
Je peux me souvenir de cette image vraiment forte et vivante
comme une photo ou un film. Mais il n'y a pas de photo chez moi.
Je me souviens de la danseuse orientale en costume
bleu qui a montré son bidon rebondi, par ailleurs d’apparence belle et
fière à la terrasse d’un restaurant à Goldcoast que j'ai visité pour la noce
d'une de mes amies au soir du 6 juillet 2007.
Je me souviens de la perception de la vibration sonore quand
j’ai entendu l’orgue dans une salle de concert en 1991 pour la première fois
par hasard. Je me souviens de la différence du bruit de l’eau fraîche et de celle
de l’eau chaude qui coule d’une louche en bambou dans un bol à thé.
Je me souviens de la secousse au matin du 17 janvier 1995 et
de celle de l'après-midi du 11 mars 2011 et comment j’ai passé ensuite la
semaine suivante.
Je me souviens des papillons posés aux dos des
kimonos de deuil de ma mère et des parentes maternelles quand j’ai appris
l’origine de la mitochondrie.
Je me souviens que les bourgeons des cerisiers m’annoncent
le printemps et l'odeur des fleurs d’un olivier odorant annonce le début de
l’automne chaque année.
Je me souviens des feux d’artifice que j’ai vus sur le toit
de mon université plusieurs fois en été.
Je me souviens de ce que je veux garder secret.
Je me souviens que je suis oublieuse pour certaines
personnes autour de moi.
Je me souviens de demander à mon professeur “ Tu te souviens
de quoi ? ”
Sakura
Je me souviens quand j’ai commandé un café pour la première fois en
arrivant à Paris. Le garçon m’a apporté un Coca.
Je me souviens en automne dans le jardin des Tuileries, j’ai beaucoup aimé
le bruit de mes pas en marchant sur les feuilles mortes.
J’étais étudiante à Paris, je me souviens un soir dans un compartiment de deuxième classe en direction de Barcelone,
il n’y avait rien à manger dans le train et on s’est bien rendu compte que nous
n’étions pas au Japon. Mais c’était trop tard. A ce moment-là une surprise nous
est arrivée, des voyageurs se sont assis autour de nous, qui nous ont offert de
quoi manger. C’étaient des travailleurs migrants en France. Leur gentillesse
nous a touché énormément et a été inoubliable.
Je me souviens des fenêtres vitraux des années 30 de ma chambre à Paris, elles
étaient très jolies dans la lumière du soleil.
Je me souviens d’ un petit temple de Hokkeji qui date de 752 à Nara. Dans
ce temple il y a des statues bouddhiques (trésors nationaux) qui vivent
encore dans un univers tranquille, autant dire le Yugen.
SÉANCE N° 8
Samedi 2 mars 2013
ROMAN POLICIER
Gaston Leroux (Paris 1868 - Nice 1927) est un auteur de
roman policiers, dont le fameux Le
mystère de la chambre jaune (1908). Une femme, Melle Stangerson, est
retrouvée assassinée dans une chambre close et fermée à clé « de
l’intérieur ».
A
vous de jouer ! Imaginez... Rentrant chez vous, vous trouvez quelque chose de bizarre... Un
cadavre (homme, femme) dans votre maison (chambre, salon, cuisine...).
Comment cela est-il possible ? Comment cela est-il arrivé ?
Inventez à votre tour une petite
histoire policière à l'atmosphère mystérieuse...
Mei
J’ai été réveillée par la voix de
quelqu'un. Ça s'est entendu dehors. Depuis la veille je demeurais à l’hôtel à
Istanbul, hôtel qui était une prison autrefois. J’ai considéré que c'était peut-être le muezzin. Il faisait encore sombre donc j’ai voulu m’endormir mais j’ai eu du mal à
dormir.
Après le petit-déjeuner, j’ai
appelé ma copine, mais je n’ai pu pas lui parler.
En tout cas je suis partie. A cause
d’un accident de circulation, je suis arrivée à son atelier avec 15 minutes de
retard. J’ai sonné mais il n’y a pas eu de réponse J'ai décidé d’y entrer et
j'ai attendu son retour dans la salle de séjour. C'était plus silencieux que
jamais. Je me suis rendue compte que l'horloge était arrêtée. En plus j’ai remarqué que j’avais
perdu mon collier quelque part.
Fin de la séance 8.
SÉANCE N° 9
Samedi 9 mars 2013
CADAVRES EXQUIS
Le jeu du cadavre exquis a été inventé vers 1925 à Paris dans une maison de Montparnasse où vivaient le peintre Yves Tanguy, l'écrivain Marcel Duhamel et le poète Jacques Prévert.
LE PEINTRE YVES TANGUY (1900-1955) |
LE POÈTE JACQUES PRÉVERT (1900-1977) |
MARCEL DUHAMEL -YVES TANGUY - JACQUES PREVERT à Locronan en Bretagne (France) vers 1925 |
Le principe : le premier élève écrit sur une feuille un nom, cache ce qu'il a écrit et passe cette feuille au deuxième élève qui écrit un verbe, qui la passe au troisième qui écrit un complément, le quatrième un adjectif, etc.
La première phrase obtenue par Yves Tanguy, Marcel Duhamel et Jacques Prévert selon cette méthode 'surréaliste' fut : Le cadavre exquis boira le vin nouveau.
Nous, nous avons obtenu :
Un cheval jaune vivra très longtemps
dans la baie d'Osaka
splendide.
Arsène Lupin entraînera ma mère au château délirant.
Des chaussures se traîneront lentement au fond d'une grotte douce.
Fin de la séance 9.
SÉANCE N° 9
Samedi 16 mars 2013
LE GOÛT DE...
LA FRANCE !
Le but du jeu ? Ecrire un texte sur le goût de la France
Sakura en action
Avant la dégustation...
_________________________________________________________________________________
AEC PRINTEMPS 2013
Avec, par ordre alphabétique
Hiroe
Marcelle
Mei
Siddartha
SÉANCE N° 1
Samedi 13 avril 2013
IMPRESSIONS DE PARIS
Charles Baudelaire, André Breton, Balzac, Victor Hugo,
Georges Simenon... mais aussi Henry Miller, Ernest Hemingway... Paris a inspiré
de très nombreux écrivains et poètes.
Beaucoup d’entre vous
se sont déjà rendus dans cette ville capitale pour un séjour touristique, un
voyage d’études... Certains, certaines y avez même parfois habité.
- Décrivez cette ville, ce qui vous a plu, déplu, étonné, vos impressions et pensées...
HIROE
MON IMPRESSION DE PARIS
Il y a trente ans, pour la première fois je suis allée à Paris en voyage
de noces. A cette époque il n’y avait pas beaucoup de touristes japonais à
Paris, parce qu’il y avait des problèmes de lange. On dit même qu’à Paris on ne
savait pas l’anglais. Pour y aller il m’a donc fallu faire la révision de ce
que j’avais appris à l’université. A Paris, je me suis adressée à un Français
en parlant le français pour demander mon chemin, il m’a répondu poliment et
gentiment. Contrairement à ce que j’avais imaginé, les Parisiens étaient très gentils
pour les touristes asiatiques. Il est certain qu’à cette époque les Européens
avaient a priori un sentiment un peu négatif sur les Asiatiques, donc c’était
étonnant. J’ai donc décidé de recommencer à apprendre le français. Paris était
une ville chic et la ville de mes rêves avec des monuments historiques et la
mode.
Trente années se sont écoulées, due à la
mondialisation, l’image de Paris commence à changer. On dit que des
propriétaires d’hôtel de luxe sont devenus chinois et arabes. Par ailleurs on y
voit les mêmes panneaux publicitaires que dans les pays étrangers. Je suis convaincue
qu’il est difficile de garder et protéger la spécificité d’un pays et d’une
ville.
ET UN BONUS DE HIROE...
Le bento pour aller admirer les fleurs
Chaque année, lors de la
saison des cerisiers en fleurs mon mari et moi nous allons admirer les fleurs
avec le panier-repas et la boisson alcoolisée.
D’habitude je me réveille un peu
tôt le matin pour préparer le bento. C’est une petite joie dans ma vie. Cette
année nous sommes allés au jardin botanique de Nagai qui se trouve à côté du
stade de football de Nagai à Osaka. Si j’ai choisi cet endroit, c’est parce que
le règlement du jardin défend aux visiteurs de faire le barbecue sur place.
C’est très bien pour moi qui n’aime pas l’odeur et la fumée du barbecue, car cela
me coupe l’appétit.
Dans ma boîte à bento, j’ai mis des boules de riz (onigiri),
des omelettes à la japonaise, des légumes cuits, des saucisses et des légumes
saumurés. Pour mon mari, le vin était indispensable. Nous avons passé un bon
moment au pied des arbres de cerisiers en fleurs. Ça me semblait le paradis et
j’ai pensé à mes parents qui sont déjà morts en souhaitant qu’ils soient au
paradis comme ça.
Au fait, le mot bento est déjà entré dans le
dictionnaire Larousse et à Kyoto un Français, Thomas Bertrand, a ouvert une
boutique spécialisée dans les boîtes à bento à la japonaise et les baguettes.
Grâce à la vente en ligne, il a réussi dans ses affaires. Il compte maintenant
près de 40.000 clients dans 80 pays ou régions du monde. C’est un épisode très intéressant
et j’aimerais savoir ce que les étrangers mettent dans leur boîte à bento.
MARCELLE
PARIS
Paris, la capitale de la France
Une enceinte de murailles anciennes
entoure la grande ville.
C’est pourquoi la capitale semble une
vaste couronne ornée de pierreries.
Elle est installée sur la terre verte
que la Seine embrasse sans cesse.
La terre de Paris est toujours pavée de
pierre.
Cependant elle est exactement de couleur
beige clair comme le blé du temps des moissons.
Beaucoup d’artistes célèbres de
n’importe quelle nationalité ont été ensevelis sous la terre de Paris.
Ils avaient parlé le français. Ils
avaient aimé beaucoup d’amis de ce pays.
Ils avaient adoré cette ville, Paris.
MEI
IMPRESSIONS DE PARIS
Avant d’aller à Paris je n’avais que des images du manga “La Rose de Versailles” et je supposais que les Parisiens étaient froids et n’aimaient pas parler en anglais.
Paris me rappelle trois femmes que j'ai vues pendant mon premier voyage à Paris.
J’ai été le plus étonnée de l’attitude d’une femme dans un café dans l'Île Saint-Louis. Elle ne m’a pas encore demandé ma commande avant que j’aie dit “Bonjour.” Elle a seulement continué à dire “Bonjour!” ”Bonjour!” “Bonjour!”….
Une femme d’âge moyen dans un petit magasin m’a parlé en anglais. J’ai trouvé que des Français étaient plus gentils que j’avais imaginé. En fait je m’étais méprise, je croyais qu’elle ne pouvait pas parler anglais.
Une femme charmante avec sa fille chez Ladurée. Elle a mangé un petit macaron en buvant du chocolat chaud. J'ai voulu en goûter parce qu'elle semblait heureuse.
SIDDARTHA
PARIS POUR MOI
Il y a beaucoup de
choses qui m'ont étonné quand j'ai visité Paris.
Par exemple, les
crottes des chiens sur la rue, la méchanceté des gens,
surtout envers les
personnes qui ne maîtrisent pas le français,
et l'existence de
beaucoup de fraudeurs dans le métro m'ont frappé.
Il est normal que
les gens soient touchés du syndrome de Paris
à cause du
décalage de l'image avant la visite et la réalité de Paris.
Alors ils ne peuvent
pas s'adapter à la société française.
Par contre, la
ville de Paris a beaucoup de côtés qui nous attirent.
Malgré
les difficultés dont nous avons parlé, la ville a beaucoup de
capacité
et de la tolérance pour les visiteurs et les étrangers.
C’est peut-être
parce que cette ville a accepté beaucoup
d’étrangers durant
son histoire. Ce qui m'attire aussi
est la permanence
de Paris. Bien que la ville change au fil du temps
comme d'autres
métropoles dans le monde, il y a aussi les paysages
qui restent les mêmes
depuis quelques siècles. Dans Paris, la musique
se trouve partout
dans le métro et sur la rue, ce qui reste pareil aussi.
Paris pour moi est
la ville de la musique et des arts qui est éternelle.
Fin de la séance N°1.
SÉANCE N° 2
Samedi 20 avril 2013
UN HOMME EN BOUTEILLE !
Jean Echenoz
Jean Echenoz
(1947- ) est un écrivain français célèbre pour ses ‘biofictions’. Il part d’un
homme réel (par exemple le musicien Maurice Ravel en 2006 dans Ravel, le coureur de fond Emil Zatopek
en 2008 dans Courir, le physicien
Nikola Tesla en 2010 dans Des éclairs...)
pour en faire un personnage romanesque, une créature poétique...
- Vous aussi, partez d’un personnage réel (acteur, chanteur, sportif, artiste, homme politique, personne admirée...) que vous aimez et essayez de l’enfermer dans un texte de votre invention.
KATSUSHIKA HOKUSAI
KATSUSHIKA Hokusai est un peintre d’estampes japonaises de
la première moitié du XIXe siècle. C’est l’époque d’Edo. Durant sa vie de 90 ans,
il a continué à poursuivre avec passion la technique pour décrire la nature à
tel point que ses œuvres d’art ont influencé les impressionnistes français,
Debussy, Van Gogh. D‘autre part, il y a beaucoup d’épisodes intéressants dans
sa vie privée et son caractère est un peu étrange. Cela attire l’attention de
beaucoup de monde. C’est pourquoi, j’ai choisi KATSUSHIKA Hokusai.
D’abord j’explique sa carrière en tant que peintre. Il
a fait 30 000 œuvres d’estampes et de tableaux. La plus connue est la série de
trente six vues du mont Fuji, « Fugaku sanjyû rokkei ». Dans cette
série, le paysage de la vague au large de Kanagawa a joué un rôle important
pour les peintres impressionnistes. Par exemple Courbet qui avait de la
difficulté dans l’expression de la vague en disant « Quoi de plus informe,
quoi de moins fixe » s’est inspiré de la vague de Hokusai, qui a propagé
le japonisme.
Si les Européens étaient au courant des estampes
japonaises, c’est parce qu’à l’époque d’Edo, il y avait des échanges
commerciaux entre le Japon et la compagnie des Indes Orientales à Nagasaki. Les
estampes japonaises n’étaient que des papiers d’emballages des premiers
produits d’exportation, des porcelaines d’Imari aimées des Européens . Donc
les estampes japonaises ont été par hasard découvertes et répandues.
Quant à la vie de Hokusai, c’est très étrange. Il a
changé de nom 30 fois, et d’adresse 93 fois pendant 90 ans. Il était un peu
négligent, chez lui, il n’avait pas de couvert, ni bol, ni assiette, ni
baguettes .Quand il avait faim il commandait au bistrot la livraison du
repas à domicile. Il n’a guère jeté d’ordures ménagères. Il passait toutes ses
journées entre les mois de septembre et d’avril dans le kotatsu « petit
foyer enclavé dans le plancher ». Comme peintre il avait un revenu mais il
ne s’intéressait pas à l’argent. Il se contentait de mener une vie sobre et il
n’a pas fumé de cigarettes ni bu d’alcool. Vis-à-vis des autres il ne
respectait pas les rites de la politesse et il détestait succomber au pouvoir
des supérieurs. Il est possible que les génies soient toujours un peu
différents des gens ordinaires.
MARCELLE
MARIE-LOUISE DAMIEN
Le 5 décembre 1889 à Paris.
Voilà, bébé ! C’est une fille très
mignonne !
En 1890
Marie, tu peux marcher ! Tu as
commencé à marcher !
En 1904
Marie, Marie, Marie ! Tu n’as pas
vu Marie ?
Qu’est-ce qui se passe ?
Elle aurait encore fait une fugue.
En même temps dans la rue très loin.
J’aime ma famille effectivement.
Mais je déteste rester à la maison toute
ma vie.
Je voudrais vivre ma vie.
En 1910
Ma vie, c’est dur, très très dur.
Néanmoins je ne peux plus rentrer à la
maison.
En 1911
Si tu chantes, on s’amuse, on est très
content.
Venez, Marie, à mon bar. Chantez pour
mes clients !
MEI
YAYOI KUSAMA
Elle est née dans la famille d’un
marchand riche, mécène de peintres, à Nagano en 1929.
A cause de la débauche de son père,
il y avait une mauvaise ambiance chez elle.
Un jour de son enfance, elle a eu
une expérience, des fleurs de violettes avec des visages humains lui ont parlé.
C’était son expérience intérieure, c’est à dire les hallucinations.
Elle avait peur et était étonnée à
cause de ces scènes. Elle les a peintes pour les combattre, pour résister à ça
et pour se calmer depuis l’âge de dix ans.
Un de ses grands thèmes est
l’obsession des pois. Sa mère lui a demandé de cesser de peindre mais elle lui
a résisté et elle est entrée dans une école d’art à Kyoto et a étudié
spécialement la peinture japonaise pour continuer à peindre. Elle y a appris la
technique mais en fait elle a été dégoûtée du monde des peintres et de la
peinture japonaise.
En 1958 elle a déménagé à New York
pour réaliser l’activité comme artiste.
Une de ses actions “happening”
qu’elle a faite pour poursuivre l’essence de l’homme et la paix, était très
unique et trop avancée et la majorité ne l’a pas accepté à cette époque-la.
En 1973 elle est rentrée au Japon
parce qu’elle avait mal. Elle a revu le japonais comme la façon de s’exprimer
et elle a commencé à écrire des livres.
Maintenant elle est admirée et
célèbre.
Fin de la séance N°2.
SÉANCE N° 3
Samedi 27 avril 2013
VOS PRÉDICTIONS 2013
A partir de...
Les prédictions de
François Rabelais (écrivain français né entre 1483 et 1495, mort en 1553).
Dans un texte de 1532, Rabelais se moque des astronomes et
prophètes qui « devinent » l’avenir... Il dit, dans ce texte, ce que
tout le monde sait déjà :
« Cette année, les aveugles n’y verront que bien peu,
les sourds entendront assez mal, les muets ne parleront guère, les riches se
porteront un peu mieux que les pauvres, les gens en bonne santé mieux que les
malades. Plusieurs moutons, bœufs, porcs, oies, poulets, canards, mourront... »
- Faites vos prédictions 2013 sur le même modèle.
HIROE
Mes prédictions de l’année 2013
Le Japon et les Japonais en 2013
Au Japon, la température moyenne annuelle sera plus
élevée à Okinawa que dans le Hokkaido et la pluviosité annuelle sera plus
élevée à Nigata qu’à Osaka.
Les gens qui sont fidèles à la tradition respecteront
diverses coutumes de l’année.
Au mois de janvier, on fera la première visite de
l’année au sanctuaire en souhaitant une bonne année.
Au mois de février, à Setsubun on jettera des grains
de soja pour chasser les démons en criant, ‘Les démons dehors ! Le bonheur
dedans !’
Au mois de mars, pour célébrer la fête des filles, on
décorera la pièce avec de petites poupées appelées hinaningyô.
Au mois d’avril, il y aura des cérémonies d’entrée
dans beaucoup d’établissements scolaires.
Au mois de mai, au moment de la fête des garçons, on
verra des carpes en toiles ou en papier de couleurs vives arborées.
Au mois de juillet, la fête de Gion aura lieu dans la
ville de Kyoto. Une trentaine de chars décorés s’installeront pendant quelques
jours dans les quartiers de la ville.
Au mois d’août, certains bouddhistes japonais
accueilleront les âmes des défunts chez eux à Obon entre le13 et le15, d’autres
profiteront de ces jours pour partir en vacances.
Au mois d’octobre, il y aura des fêtes dans les
archipels du Japon pour témoigner de la gratitude au dieu après la récolte des
moissons.
Au mois de décembre, au solstice d’hiver, beaucoup de
vieillards mangeront des potirons en souhaitant une bonne santé et à Noël,
beaucoup d’enfants mangeront des pièces montées.
La société japonaise en 2013
Au Japon, au mois de juillet, il y aura des élections sénatoriales.
Tous les électeurs japonais auront plus de vingt ans. Parmi les électeurs, il y
aura des votants et des abstentionnistes. Les votants se subdiviseront en deux
catégories, « des votes exprimés » et « des votes
blancs et nuls ». On dit qu’en France lors des élections, 83 communes
utilisent des machines à voter avec des boutons, au Japon elles n’apparaîtront
pas, au moins cette année.
MARCELLE
Cette année, beaucoup de gens parleront et chanteront en
français en divers endroits sur toute la terre.
Un énorme nombre de phrases seront écrites en français dans
le monde entier pour se faire lire tout de suite ou un jour.
Alors on sera charmé par le pétillement des vagues de
voyelles et de consonnes qui s’élèvent sur la mer du français.
En même temps on sera guéri du découragement quotidien.
Par conséquence, tout le monde qui adore le français sera
plus amoureux de la vie que l’année dernière.
MEI
MES PRÉDICTIONS 2013
En 2013
Le vote du Sénat aura lieu au
Japon.
Des adultes à nouveau y
participeront.
Des candidats feront des discours
pendant deux semaines et arrêteront le samedi.
Ils agiront passionnément pendant
les campagnes politiques dans la rue et sur l’Internet.
Des partis nouveaux naîtront au
Japon.
Plusieurs manifestes ou des slogans
feront sensation et deviendront des mots à la mode et certains subsisteront
comme des phrases historiques.
SIDDARTHA
MES PRÉDICTIONS 2013
Cette année, le
taux de natalité au Japon sera beaucoup plus
faible que celui
de la France. Néanmoins, il y aura autant de garçons qui naîtront que
de filles, à une petite erreur près.
En 2013, la
politique internationale de l’Asie de l’Est sera
un petit peu
conflictuelle. Spécialement, la Coré du Nord aura une tendance à être
fermée et agressive envers les autres pays.
En 2013, quelques
typhons attaqueront le Japon. La fréquence
des typhons sera
plus grande dans les régions de Kyusyu et d’Okinawa que dans la région
nord du Japon.
Fin de la séance N°3.
SÉANCE N° 4
Samedi 11 mai 2013
A vous de jouer !!
LA LANGUE VERTE
Caner,
carambole, affranchir, mettre au parfum, gueule, arpion, toupet, enflure, à la
gomme, mariole, lampion, kiffer, licher, mornifle, pêche, pipelette, poteau,
rencart, rototos, se tailler...
La langue française est pleine de mots et expressions
d’argot, appelée la langue verte. L’écrivain Louis-Ferdinand Céline (1894-1961)
est l'un des premiers écrivains à l’avoir utilisée et donné ses lettres de
noblesse dans ses romans Voyage au bout de la nuit (1932) et Mort à crédit (1936).
La première page de Voyage au bout de la nuit |
- Imaginez un ou plusieurs textes sur un sujet de votre choix (une rencontre entre deux amis dans un bar, une dispute...) comprenant ces mots et expressions.
A vous de jouer !!
HIROE
La langue verte
1) Dans une rue
A « Qu’est-ce que tu as ? Tu fais la tête ? »
B « J’ai laissé tomber mon larfeuil. »
A « Comme c’est naze! »
B « Ne te tracasse pas, il n’y avait pas
beaucoup de fric dedans. »
A « Mais il vaut mieux aller au commissariat de
police. »
B « J’ai la trouille d’y aller, parce que les
flics sont méchants. »
2) Dans un bureau
Ichirô
« Daniel, tu es sur son trente et un. Qu’est-ce que tu as? »
Daniel « Ce
soir, je vais à Gôkon (la réunion amicale pour les jeunes adultes de sexe
différent) pour draguer les filles. »
Ichirô « As-tu
déjà eu le béguin pour une fille? »
Daniel « Mon
poteau me l’a piquée sous le nez »
Ichirô « Tant
pis, ton poteau est malin ! »
3) Dans un bistro
Suzuki «
Qu’est- ce que tu as, Yamada ? Tu as un coup dans le lampion. »
Yamada
« Je souffre du harcèlement par le pouvoir des subordonnés, car les
jeunes ont de meilleures compétences en informatique donc ils exercent une
pression sur moi qui ai des difficultés dans l’informatique. »
Suzuki «
Tu as raison. Nous sommes tous ringards. Nous sommes devenus faibles devant les
subordonnés. »
Yamada «
Je suis certainement à la gomme pour la société. »
Suzuki «
Ne t’inquiète pas ! Les jeunes deviendront aussi ringards dans l’avenir. Si on
lichait ce soir ! »
4) Les soldes
Marie « Tu
es allée aux soldes? »
Akiko «
Oui, c’est ça. »
Marie «
As-tu fait une bonne trouvaille? »
Akiko «
Non, je n’ai pas pu trouver la perle rare. »
Marie
« C’est dommage! »
Akiko «
Par ailleurs, j’ai acheté un pull mais la qualité était mauvaise. Le marchand
m’a bien roulé. »
MEI
Le deuxième dimanche de mai, c’est la Fête des mères au
Japon.
Quand j’étais petite, à l’école maternelle, on a fait chacun un bouquet d’œillets et une carte. Depuis quelques années je prépare des œillets violets « moon dust » pour ce jour-là.
La première année où j'ai acheté ce bouquet, j’ai eu les foies parce que ça douille un peu plus que d’autres espèces d'œillets. Je l’ai montré en mettant ma mère au parfum des origines de cette espèce, O.G.M., et du langage des fleurs. Heureusement elle l’a kiffé. Elle a pensé offrir ces fleurs à sa sœur hospitalisée mais elle n'a pas pu car c'était un article saisonnier.
Quand j’étais petite, à l’école maternelle, on a fait chacun un bouquet d’œillets et une carte. Depuis quelques années je prépare des œillets violets « moon dust » pour ce jour-là.
La première année où j'ai acheté ce bouquet, j’ai eu les foies parce que ça douille un peu plus que d’autres espèces d'œillets. Je l’ai montré en mettant ma mère au parfum des origines de cette espèce, O.G.M., et du langage des fleurs. Heureusement elle l’a kiffé. Elle a pensé offrir ces fleurs à sa sœur hospitalisée mais elle n'a pas pu car c'était un article saisonnier.
Elle a manqué de veine.
L’année suivante ma mère m’a demandé de lui en offrir encore.
Cette année elle a la pêche et j’ai offert « le bonheur éternel » et « l’amour pour la mère.»
L’année suivante ma mère m’a demandé de lui en offrir encore.
Cette année elle a la pêche et j’ai offert « le bonheur éternel » et « l’amour pour la mère.»
MARCELLE
En hiver, sur un
banc dans un parc, deux vieilles femmes sont assises paisiblement.
Elles semblent familières.
L’une des femmes tricote et l’autre lit un
bouquin.
-Tu dévores ton bouquin ! Il est de quel
genre?
-C’est un roman voluptueux, voilà!
-Ah bon, ce n’est pas un roman d’amour, n’est-ce
pas?
-Romans d’amour ! Ils sont mous et trop
doux!
-Ouais, mais ces romans ne sont pas
élégants, ils auraient exercé une influence funeste sur l’esprit des vieilles
femmes ?
-Eh bien, je finis de le lire tout à l’heure.
Après, je vais te le prêter ?
-Merci ! Je vais me faire affranchir par ton
bouquin !
SIDDHARTA
Une scène de la bibliothèque
Garçon A : Tiens. Tu es aussi un peu fatigué ? Si on allait fumer ensemble dehors. Sinon, on vadrouille?
Garçon B : Qu'est-ce que tu dis ? Tu viens d'arriver tout à l'heure et tu n’as pas travaillé du tout. C'est déjà demain l'exam de maths. Tu ne te casses pas la tête ?
Garçon A : Ben. J'en ai marre. Le cours de notre prof est nul. Il parle toujours sans regarder les élèves, le visage face au tableau et il n’a même pas l'intention de nous faire comprendre. Ça m'embête.
Garçon B : T'as raison. Mais si on relit la note, c'est assez compréhensible. Je pense ça va l'faire. Par contre, on bouffe ensemble à la cantine maintenant ? J'ai pas de ronds aujourd'hui et je cherche quelqu'un qui me prête un peu de fric.
Fin de la séance N°4.
Garçon B : T'as raison. Mais si on relit la note, c'est assez compréhensible. Je pense ça va l'faire. Par contre, on bouffe ensemble à la cantine maintenant ? J'ai pas de ronds aujourd'hui et je cherche quelqu'un qui me prête un peu de fric.
Fin de la séance N°4.
SÉANCE N° 5
DES ÊTRES HUMAINS
Samedi 18 mai 2013
Regardez ces deux hommes, deux artistes de la mode, le couturier Yves Saint Laurent et le designer Yohji Yamamoto. Ils semblent très différents, presque opposés. Décrivez-les.
Quels genres d'hommes sont-ils selon vous ?... Que pensez-vous d'eux ?...
Yves Saint Laurent |
Yohji Yamamoto |
HIROE
A propos d’un Japonais des photos
D’abord il m’a semblé qu’il laissait pousser sa barbe
et ses cheveux et ainsi que sa tenue était peu soignée. J’ai donc pensé qu’il
était un sans domicile fixe. Ensuite quand j’ai vu la photo de gauche dans
laquelle il fermait les yeux, elle m’a fait penser qu’il se plongeait dans la
méditation, peut-être en position assise, en tant que moine ou gourou d’une
secte. Enfin en regardant les deux photos de cet homme l’une après l’autre, je
me suis rappelé le visage d’un leader d’attentat. J’ai pensé qu’elles
concernaient le signalement d’un criminel.
D’ailleurs, quand j’examine ses photos, je vois sa
coiffure et sa barbe bien soignées. Dans ses cheveux, il y a une partie de
mèche blanche. Il est possible qu’il se fasse teindre l’autre partie de ses
cheveux en noir. Il doit aller souvent chez le coiffeur pour garder ce style.
Par ailleurs la forme de sa barbe est assez originale. Pour les soigner, il
doit y consacrer beaucoup de temps. Il porte une chemise noire à col ouvert, ce
style de chemise peut bien mettre sa barbe en valeur. Il est certain que tout
est bien calculé et il est très chic.
Alors qu’il a l’air détendu avec les lèvres souriantes
et les traits doux, ses son regard qui est en face de l’objectif de l’appareil est
ferme. Il doit avoir une grande ambition et une volonté ferme.
J’en conclus qu’il est le chef d’une entreprise, mais
à la différence des grandes entreprises comme l’industrie automobile,
agro-alimentaire, pharmaceutique, etc., son domaine doit concerner l’art.
MEI
C’est difficile d’abandonner mes idées reçues contre des
personnes connues et de les imaginer et de les décrire.
Je les
décris en demandant pardon aux amateurs et à ceux qui s’intéressent à ces deux
créateurs.
Tous les deux sont de grands créateurs célèbres.
Ils froncent les sourcils mais ils me donnent des
impressions toutes différentes.
Monsieur Y en portant la barbe et la moustache et en ayant
les cheveux longs, est souriant et a l’air dégagé. Son apparence ressemble à
celle d’un gourou que j’ai vu sur Internet.
L’autre homme Y bien
habillé et bien peigné, a l’air nerveux. Son visage est figé. Son apparence me semble
artificiellement élaborée comme une céroplastie ou un androïde.
SIDDHARTA
Le
contraste entre deux personnages
Les cheveux de YSL sont bien permanentés avec
la raie sur le côté.
Par contre, les cheveux de YY sont longs et
ne sont pas bien soignés.
Ce qui est le plus remarquable dans le visage
deYSL c’est les lunettes à monture noire. Faute de caractère évident dans son
visage, il emploie bien les lunettes qui accentuent le visage. Dans le visage
de YY, le sourcil très foncé comme s'il était tracé avec un gros pinceau de
calligraphie japonaise ainsi que la barbe riche forment le caractère du visage.
Le look de YSL est arrangé, de la tête aux pieds,
avec le vêtement et la parure de la meilleure qualité. L'arrangement du
vêtement de YY est mené plutôt en respectant l'originalité et il préfère être différent
des autres.
D'après le portrait des deux personnages, YSL
doit avoir une sensibilité délicate et il est peut-être de caractère nerveux.
Dans la philosophie de sa vie, il se
préoccuperait de comment d'autres
personnes le voient. Mais il n'est pas si intéressé par ce que font les autres
personnes.
Malgré le look sauvage de YY, il doit avoir un côté très soigné. L’entretien de la barbe tellement
riche demande pas mal de patience et ça prend pas mal de temps tous les jours.
Le visage de YY présente une volonté très solide pour réaliser ses idées très
originales.
Fin de la séance N°5.
SÉANCE N° 6
CADAVRES EXQUIS
Samedi 25 mai 2013
Le jeu du cadavre exquis
a été inventé vers 1925 à Paris dans une maison de Montparnasse où
vivaient le peintre Yves Tanguy, l'écrivain Marcel Duhamel et le poète
Jacques Prévert.
A la fin d’une belle année, j’ai rendu visite à une de mes amies.
Je tombe toujours la veste chez elle et chez ses parents.
Je connais son gosse depuis son premier jour. Il est encore petit mais il n’a pas la langue dans sa poche et est marrant.
Cette nuit-là elle m’a présenté une personne.
Elle a trouvé une seconde fois chaussure à son pied après avoir perdu son âme sœur.
Il semblait que son enfant a eu un très bon compagnon.
L’été suivant on les a félicités de leur mariage.
Avant elle était choyée par ses parents comme une princesse.
Fin de la séance N° 8.
Yves Tanguy dans les années 1920 |
Le principe : le premier élève écrit sur une feuille un nom, cache ce qu'il a écrit et passe cette feuille au deuxième élève qui écrit un verbe, qui la passe au troisième qui écrit un complément, le quatrième un adjectif, etc.
La première phrase obtenue par Yves Tanguy, Marcel Duhamel et Jacques Prévert selon cette méthode 'surréaliste' fut : Le cadavre exquis boira le vin nouveau.
Nous, nous avons obtenu...
ICI
HIER SOIR
UN CHAT TOUT NOIR
A MARCHE
AVEC UNE LICORNE.
DANS LE SABLE
AU REVEILLON DE CETTE ANNEE
UNE FILLE FRANCAISE
REGARDERA LA TELE
COMME UNE BALEINE.
DANS L'ASCENSEUR
UN SOIR DE PLEINE LUNE
DES GENS D'OSAKA
CHUCHOTAIENT
AVEC LEURS AMIES...
Et un bonus surréaliste de Marcelle :
Sur le toit, à côté de la fenêtre, tous
les soirs mon chat curieux écrit à ses amis à l’encre avec ses pattes.
À l’heure du crépuscule, s’il fait beau,
les lignes des faîtes des montagnes et les sommets des arbres prennent un bain
froid dans l’ouest du ciel.
Maintenant, dans un sac usé et presque
vacant, qu’est-ce qui est laissé avec peine?
Une vieille carte ? La confiance d’or ?
Au milieu du ciel, au printemps, les arbres
de camphrier amoureux du soleil blondissent leurs cheveux par le destin.
Sous le ciel, dans la nuit, un manchot
un peu désespéré marche vers le Pôle Nord.
Fin de la séance N°6.
Fin de la séance N°6.
SÉANCE N°7
L'HABIT NE FAIT PAS LE MOINE
Samedi 1er juin 2013
De très nombreuses expressions françaises parlent de vêtements, d'accessoires (gant, chaussures, poches...) ou de tissu...
MARCELLEDe très nombreuses expressions françaises parlent de vêtements, d'accessoires (gant, chaussures, poches...) ou de tissu...
Être tiré à quatre épingles, ne pas faire dans la dentelle, comme cul et chemise, avoir les poches percées, tomber la veste, trouver chaussure à son pied, mettre ua parfum, être à côté de ses pompes, etc.
Choisissez quelques-unes d'entre elles et essayez d'en découvrir la signification.
A vous de jouer !
HIROE
Être tiré à quatre épingles
Quand on vend des vêtements surtout des chemises, pour
garder une bonne forme aux articles on les tire en mettant des épingles aux
quatre coins. Cette expression veut donc dire que pour être apprécié des autres,
on s’habille bien ou on garde les apparences par vanité.
Exemple : En étant tirée à quatre épingles, elle
est allée au restaurant.
Avoir les poches percées
Si les poches sont percées, on ne peut rien y mettre.
Par ailleurs si on essaie d’y mettre des choses sans savoir que les poches sont
déchirées, on les laisse tomber et perdra. Donc ceux qui ont les poches percées
ne peuvent se munir de rien. Cette expression veut donc dire que les personnes
qui ont les poches percées sont celles qui ne peuveut pas épargner de l’argent par
gaspillage.
Exemple : Ce pays est surendetté, pour cause,
l’Etat qui paie toujours beaucoup de salaires aux fonctionnaires a les poches
percées.
Trouver chaussure à son pied
Je pense qu’on peut le dire autrement : « Trouver
des chaussures qui épousent ses pieds ou qui vont à ses pieds. » Cette
expression veut donc dire que trouver des personnes ou des choses qui sont
appropriées à quelqu’un.
Exemple : Enfin il a trouvé chaussure à son pied
et il a décidé de se marier.
Exemple : La disparité entre l’exigence des
employeurs et la qualification des demandeurs d’emploi est sensible, il est
donc difficile de trouver chaussure à son pied pour les chômeurs.
Ne pas avoir la langue dans sa poche
J’imagine la situation dans laquelle on essaie de dire
quelque chose mais on ne peut pas se rappeler des mots à dire ou ne peut pas
trouver des mots convenant à la situation.
Exemple : N’ayant pas eu la langue dans sa poche,
il a été pris de panique.
Sans
toi mamie
- Bonjour, ça va?
- Bonjour, ça va
bien, merci ! Et toi?
- Ça ne va pas
bien, pas du tout!
- Ouais, pourquoi?
- Ces jours-ci, je
ne peux pas tomber la veste à la maison. Je suis à côté de mes pompes.
- Ah, bon!
- C’est ma femme
qui porte la culotte. Elle a constamment la tête près du bonnet. La semaine
dernière, elle m’a mis la main au collet alors que je regardais la télé.
- Oh là là! C‘est
pas vrai! Est-ce qu’elle est au parfum de ta nouvelle aventure?
- Ah non! Je n’ai
pas eu d’aventure du tout! Parce que je veux éviter les circonstances comme « Sans
toi mamie », la chanson de Salvatore Adamo.
- Eh bien,
pourquoi tu files un mauvais coton chez-toi?
- Parce qu’elle a
fait mes quatre volontés depuis longtemps. Tu sais, elle n’est pas trop souple
comme un gant, ce que j’espérais égoïstement.
- Hem! L’habit ne
fait pas le moine.
- Hum! Qu’est-ce
que ça veut dire ? Tu connais ma femme?
- Mais non! C’est pour
dire que tu es un moine en jeans.
MEI
Je tombe toujours la veste chez elle et chez ses parents.
Je connais son gosse depuis son premier jour. Il est encore petit mais il n’a pas la langue dans sa poche et est marrant.
Cette nuit-là elle m’a présenté une personne.
Elle a trouvé une seconde fois chaussure à son pied après avoir perdu son âme sœur.
Il semblait que son enfant a eu un très bon compagnon.
L’été suivant on les a félicités de leur mariage.
Avant elle était choyée par ses parents comme une princesse.
Maintenant elle a retourné sa veste
de la tête aux pieds et elle s’occupe bien de ses enfants.
SIDDHARTA
L'habit ne fait pas le moine
[faux sens]
Même si on s’habille en costume de
moine, on ne devient pas un moine
immédiatement. Normalement, il faut beaucoup
d'années pour qu'on puisse devenir un vrai moine. En général, pour être digne de quelque
titre professionnel, il faut des efforts et de l’apprentissage
sans cesse. Dans quelques situations spéciales,
cette phrase est un synonyme de "Rome ne s'est pas
faite en un jour".
Aller comme cul et chemise
[faux sens]
Le cul et la chemise n’ont aucun
lien logique. Donc cette phrase exprime l'action
ou le comportement de quelqu'un qui manque de logique et qui agit sans réflexion
profonde.
Une main de fer dans un gant de velours
[faux sens]
Cette expression décrit l'acte ou
le caractère de quelqu'un qui a une volonté de fer dans la
réalité bien qu'il semble souple et parfois même indécis.
Avoir les poches percées
[faux sens]
Les poches servent à tenir ou à cacher
des choses. Pourtant si les poches ont des
trous, les choses qui sont dedans peuvent tomber.
Cette phrase veut dire une situation où le
secret se divulgue ou une personne qui ne peut pas garder
un secret.
Fin de la séance N° 7.
SÉANCE N°8
LA PAROLE AUX OBJETS
Samedi 8 juin 2013
Chaque participant a apporté un objet auquel il tient, puis
un tirage au sort a distribué cet objet à un autre élève.
Parlez-en !
D'où vient-il ? A quoi sert-il ? Pourquoi est-il important pour son propriétaire...?
SIDDHARTAChaque participant a apporté un objet auquel il tient, puis
un tirage au sort a distribué cet objet à un autre élève.
Parlez-en !
D'où vient-il ? A quoi sert-il ? Pourquoi est-il important pour son propriétaire...?
HIROE
Il s’agit d’un essai écrit par une illustratrice Miri
Masuda, originaire de la préfecture d’Osaka. Le titre de l’essai est « Celle
qui est ma mère » (Okâsan to iu onna).
L’auteur l’a écrit quand elle avait trente ans passés. Actuellement elle est
quadragénaire. Dans cette oeuvre, elle décrit
sa mère et les relations parents-enfants du point de vue objectif. Beaucoup
d’épisodes et de dessins concernant la vie quotidienne sont soigneusement
décrits avec le sens de l’humour particulier aux gens d’Osaka.
Les lecteurs peuvent y entrevoir l’affection profonde
de sa mère envers l’auteur, le respect et l’hommage de l’auteur à sa mère ainsi
qu’un peu de tristesse envers sa mère qui vieillit petit à petit. Beaucoup de
lecteurs doivent être touchés par ces thèmes, en y superposant leur propre
sentiment et leurs expériences. Par ailleurs, il est certain que la simplicité
sans prétention du style de cette œuvre et la franchise de l’auteur attirent
l’attention des lecteurs.
A mon avis, si le propriétaire de ce livre (Mei) l’a
choisi, c’est parce que non seulement elle s’est bien amusée à cette lecture,
mais aussi car cet essai lui a permis de penser de nouveau à sa mère et d’avoir
de bonnes relations avec elle.
Si j’étais plus jeune et que ma mère était vivante, je
le lirais et il deviendrait un livre de chevet.
MARCELLE
MEI
MARCELLE
Apporté par Hiroe |
Une de mes camarades a apporté un objet
dans notre classe.
C’était une petite et légère boîte en
plastique jaune.
Elle faisait à peu près 2cm de haut et
presque 4cm de large et de long aussi. Elle avait un rond creux dans la partie haute.
Cette petite boîte était lustrée, c’est
pourquoi il a semblé qu’elle était
soigneusement utilisée.
Alors que je la touchais,
sa propriétaire m’a dit « Faites attention aux aiguilles, s’il vous
plaît! »
C’était un étui
à aiguilles mignon.
En fait, je ne
savais pas qu’il y avait des aiguilles dedans.
Je pense
qu’elles sont utiles à une manière spéciale de la mode pour faire de la mode
d’une manière spéciale, par exemple les dentelles, les broderies.
À ce propos, il
peut arriver que la petite boîte attire les aiguilles par un aimant qu’elle
garde à l’intérieur.
Ainsi cet
ustensile est très commode pour travailler à l’aiguille.
MEI
Apporté par Siddharta |
Une peluche
molle en forme d’une chenille de taille 45cm.
Elle a la tête
rouge et le corps vert et 6 pattes et 2 antennes.
Elle a l’air mignonne,
aimable, animée mais son visage est un peu embarrassé.
C’est une
peluche d’un personnage très connu. Elle a été faite en souvenir de son 40e
anniversaire.
Quand son
propriétaire était petit, il l’aurait aimée beaucoup.
Il l’aurait
achetée en voyage d’affaires comme souvenir à son enfant qui l’aimerait
beaucoup, de même que son père.
Si elle
bougerait, marcherait, parlerait ou chanterait, elle m’intéresserait plus.
Cet objet
consiste en un packaging en papier à l'extérieur et un tube long en aluminium à
l’intérieur. La couleur du packaging est un mélange de marron et d'or. Le
packaging a une forme longue au-dessus de laquelle l’ouverture est formée d’une
courbe douce sans partie carrée.
La couleur du
tube est argent. Il y a une ligne en brun légère qui encadre le nom du produit
"Romeo y Julieta". C'est un cigare cubain.
Le design du
produit est sophistiqué et beau. Le cigare qui semble de haute qualité n’a
jamais été ouvert. Ce cigare, à quoi sert-il pour la propriétaire du
produit ? Comme il n'est pas encore utilisé du tout, ce ne sera pas la
propriétaire elle-même qui l’aura acheté et ça doit être un cadeau de
quelqu'un.
Normalement, le cadeau standard de voyage est des vêtements, de la
nourriture ou de l'alcool.
Si c'était un
cadeau offert par la famille ou des amis proches, un cadeau est souvent quelque
chose de pratique. Elle est donc un peu mystérieuse, l'histoire avec laquelle
le cigare a été choisi comme un cadeau de voyage.
SÉANCE N° 9
BANDE DESSINEE
Florent Chavouet est un jeune
auteur de bande dessinée qui a publié deux albums très amusants inspirés par le Japon, Tokyo
Sanpo
(2009) et Manabé Shima (2010).
A partir de planches de BD de
Florent Chavouet que je vous présenterai, ce sera à vous d’écrire les
dialogues !
A vos stylos !
HIROE
MEI
SIDDHARTA
Fin de la séance N° 9
SÉANCE N°10
Samedi 22 juin 2013
DEGUSTATION
Séance libre : correction des textes et dégustation !
...Et s'achève en douceur cet atelier de trimestre de printemps...