mardi 12 février 2013


AEC HIVER 2013





Avec, par ordre alphabétique :

Mayumi   




Mei   




Sakura




... et Louis-René




SÉANCE N° 1

Samedi 12 janvier 2013

 
Première partie.........QUELQUE CHOSE D'ORDINAIRE

 

FRANCIS PONGE (1899-1988)


> A la manière du poète Françis Ponge, jouez avec les mots pour décrire un objet, un loisir ou un animal, sans le nommer dans votre texte. On essaiera de deviner ce que vous avez décrit...

 

Par exemple, Françis Ponge dans La Rage de l'expression, 1952 :

 

Le xxx (un arbre à fleurs jaunes)



« Sur fond d'azur le voici, comme un personnage de la comédie italienne (...) poudré comme Pierrot, dans son costume à pois jaunes, le xxx.

Mais ce n'est pas un arbuste lunaire : plutôt solaire, multisolaire…
Un caractère d'une naïve gloriole, vite découragé.
Chaque grain n'est aucunement lisse, mais formé de poils soyeux, un astre si l'on veut, étoilé au maximum.
Les feuilles ont l'air de grandes
plumes, très légères et cependant très accablées d'elles-mêmes ; plus attendrissantes dès lors que d'autres palmes, par là aussi très distinguées. (...) »

 

xxx : le mimosa

 

 

 

C'est à vous ! 


MAYUMI



Mon xxx (un animal)

Au matin il me regarde tout droit avec ses yeux ronds et noirs.
Je lui dis "Bonjour" et il commence à chanter une chanson comme réponse.
Il est très doux et léger dans ma main.
Ses plumes sont complètement molles.
Seulement ses ongles sont aigus comme ceux d’un chat.
Ayant de belles ailes, il vole en toute liberté.
Peach*, je t'aime de tout mon cœur.
C'est ma joie de vivre avec toi et d'être à tes côtés.

* Peach : le perroquet de Mayumi



MEI


La xxx (une activité artistique et sportive)

C'est un divertissement inutile pour quelques-uns.
Des professeurs de xxx sont très sévères de temps en temps,
pourtant je sens les délices, la santé et la confiance en ayant la xxx.

C'est le fruit des efforts physiques et mentaux.
Quelqu'un a dit que des gens qui font de la xxx sont les athlètes des dieux.
Il y a de la vie, on peut avoir la xxx *.



* xxx : la danse



SAKURA


Mon xxx (un animal)


La silhouette de son corps est fine et élégante.
La caresse agréable dans ses poils.
Ses yeux brillent comme le fond d’un lac serein.
Son geste ne cessait de nous séduire jusqu'au fond du cœur.
Tendre, généreux et parfois capricieux.

Une fois dans mes bras, hop il s'en va !
C'est un animal* adorable qui nous attire sans cesse.



* C’est Momo, le chat de Sakura




Seconde partie.......... LES PETITS BONHEURS



Extrait du journal Libération du 9 juillet 1993 où l’écrivain Michel Butor fait une liste de ce qui le rend heureux :



1- C’est les nuages, les merveilleux nuages.

2- C’est l’invention des automobiles silencieuses.

3- C’est l’oiseau qui parle, l’arbre qui chante, et l’eau couleur d’or.

4- Siroter du thé à la menthe en attendant le lever de soleil sur Petra.

5- Marcher le long d’une plage interminable en ramassant des coquillages.

6- Ecouter le rossignol en dînant sur la terrasse.

7- Le bonheur, c’est lire dans les yeux d’une femme qu’on aime qu’elle a envie que vous le lui disiez.

8- Serrer la joue d’un bébé contre sa barbe.

  • Comme Michel Butor, faites une liste de petits bonheurs.


C'est parti !


Les petits bonheurs de Mayumi



1- C’est de la bonne baguette bien cuite qui croque agréablement.

2- C’est la fenêtre sans buée, malgré le froid, au matin de l’hiver.

3- C’est en conduisant la voiture chanter des chansons que j’ai aimées dans mes jeunes années.

4- C’est les gouttes de rosée sur la toile d’araignée qui brillent en réfléchissant les rayons du soleil.

5- C’est l’odeur de mon petit perroquet Peach qui ressemble un peu à celle de l’épice pour le curry indien.

6- C’est la concordance d’avis avec quelqu’un sur qui je peux compter.

7- C’est la ville de Paris libre des cacas de chiens et des voitures illégalement stationnées sur les rues et les trottoirs.

8- Comme une Japonaise, c’est exactement prendre un bain à la fin du jour en me relaxant !



Les petits bonheurs de Mei 


- C’est la grasse matinée. C’est le matin où je me réveille sans un réveil.

- C’est la convivialité parmi les amis et la famille.

- C’est trouver quelque chose de nouveau.

- C’est quelque chose de brillant, le feu d’artifice, des illuminations, des bijoux.

- C’est manger les macarons de Ladurée à Paris.

- C’est l’espace rangé. 

- C’est écouter de l’orgue dans des églises.



Les petits bonheurs de Sakura


- C’est regarder la télé avec ma chatte sur un canapé en sirotant du bon café.

- C’est composer des fleurs dans un vase, en imaginant la forme et la position selon mon esprit.

- C’est le moment où l’avion décolle de la piste de l’aéroport pour partir en voyage.

- C’est juste contempler par ma fenêtre un coucher de soleil qui se reflète tout rouge sur la montagne.

- C’est fabriquer des choses de la mode, on oublie le temps qui passe quand on cherche des idées et des couleurs pour des vêtements et des petits accessoires,

- C’est aller dans un bistro sympa avec ma famille et mes amies.

- C’est bien d’aller se promener dans la campagne à Pont-l’Evêque; surtout c’est agréable de passer sous un tunnel d’arbres pittoresque et juste à côté d’un petit ruisseau. On dirait de la peinture de Camille Corot…. !

  Fin de la séance 1.




SÉANCE N° 2
Samedi 19 janvier 2013



LES LIEUX OÚ VOUS AVEZ VÉCU




> Racontez votre vie à travers les lieux où vous avez vécu.



Extrait du roman de Martin Winkcler, Légendes (P.O.L. 2002)



«  Depuis ma naissance, j’ai habité successivement :

- dans un appartement de la « colonne Voirol », un quartier d’Alger (Algérie), de 1955 à 1961.

- dans un pavillon préfabriqué à Natanya puis dans une maison ancienne à Jaffa (Israël), entre octobre-novembre 1961 et novembre 1962.

- dans une demeure bourgeoise sise au 5 rue du (ou des) Chardon (s), à Pithiviers, Loiret, entre 1963 et 1972...



> Vous pouvez préciser les circonstances de ces changements, les personnes qui étaient là, des détails sur le lieu et les impressions qui en restent...





A vous de jouer !
 


Les lieux de Mayumi



Depuis ma naissance jusqu’à présent, j’ai déménagé au moins douze fois.
Donc, j’ai vécu dans plusieurs endroits, y compris deux pays étrangers:
- Yokohama, la ville maritime, ma ville natale.
- Kanazawa, le pays de neige où j’ai passé mon adolescence.
- Tokyo, la métropole moderne du Japon.
- Kyoto, l’ancienne capitale du Japon.
- Greencastle, l’État d’Indiana aux États-Unis, où j’ai étudié pendant un an.
- Paris, le cinquième arrondissement, le Quartier latin comme on dit.
- Et plus.

Sur les types de logements aussi, j’ai des expériences diverses, c’est-à-dire : j’ai habité dans un groupe d’habitations, un appartement, un studio, une pension ou une maison.
Je n’hésitais jamais à aller dans de nouveaux lieux qui ne m’étaient pas familiers.
N’importe où, au début il y a eu toujours des difficultés. Surtout dans les pays étrangers, j’ai dû faire face au problème de la langue et au fait que je suis étrangère orientale.
Cependant, avec le temps, ma vie est devenue plus facile et plus agréable. Finalement j’ai pu en bénéficier.
Pour moi chaque lieu a ses souvenirs mémorables. Si j’ai l’occasion d’aller ailleurs, je ne la raterai pas !



Les lieux de Mei



Je suis née dans la ville de Nara. J’habitais dans une maison avec mes parents et ma sœur.


A trois ans, nous avons déménagé dans une maison au sud d’Osaka à cause des affaires de mon père.


J’ai découvert que l’ambiance était moins douce et plus aigre qu’à Nara et je ne voulais pas devenir comme des gens d’Osaka.


A quatre ans, j’ai passé une semaine chez ma grand-mère du côté maternel pour l’accouchement de mon frère. C’était la maison où ma mère était née et avait grandie. 


La maison, les styles des meubles et les coutumes de ma grand-mère et de la famille de ma tante étaient vraiment différents et rares. Ils étaient plus anciens mais parfois plus nouveaux et plus occidentaux. Ça a été une très bonne expérience pour moi.


Les lieux de Sakura



Kyoto est ma vie natale où j’ai grandi jusqu’à l’âge de 21ans.
J’habitais dans une maison avec mes parents et ma sœur aînée.

Durant mon séjour à Paris, j’ai habité successivement à plusieurs endroits :

Ma première adresse était la rue Saint-Dominique, dans un quartier calme, agréable. On pouvait aller se promener à pied aux endroits connus. 

Ma deuxième adresse était près de Denfert-Rochereau, dans une petite chambre. Malheureusement je n’en garde pas un  bon souvenir.

Ensuite, j’étais bien installée dans une chambre bourgeoise, assez confortable. A l’étage, il y avait trois chambres. Ma chambre était au troisième étage qui donnait sur la rue Saint-Honoré. C’est une rue très animée, elle n’est pas si loin du Palais-Royal, de l’Opéra et du Louvre, etc. En bas du bâtiment, il y avait un magasin de fruits parisien. La propriétaire n’acceptait que des locataires japonais. Notre appartement était bien situé, mais j’avais l’impression de vivre dans un petit village japonais.


 Fin de la séance 2.




SÉANCE N°3
Samedi 26 janvier 2013



LE CORPS HUMAIN



De très nombreuses expressions françaises parlent du corps :


Faire des gorges chaudes

Tenir la jambe à quelqu'un

Le bouche à oreille

Se faire tirer l’oreille

Avoir l’oreille (de quelqu’un)

Avoir la tête près du bonnet

Avoir le bras long

Avoir le nez creux

Avoir la grosse tête, avoir les chevilles qui enflent

Se taper le cul par terre

Coûter la peau des fesses
Faire la tête
Avoir mauvaise langue

En avoir plein le dos...



  • Inventez une histoire contenant plusieurs de ces expressions.

A vous de jouer !


Mayumi

Aujourd’hui j’ai eu un jour très difficile. Je n’ai pas eu de cul toute la journée.



Le matin, aussitôt après que je sois partie de chez moi, j’ai rencontré une de mes voisines. Madame, qui n’a pas la langue dans sa poche, m’a parlé de choses sans importance et m’a tenu la jambe.



Résultat, je suis arrivée au bureau dix minutes en retard. Mon chef qui a la tête près du bonnet m’a dit des paroles sarcastiques, bien sûr.



Après le travail fatigant du jour, je suis allée avec ma collègue au restaurant qui avait un bon bouche à oreille. Cependant mon espoir a bientôt été déçu. Le sommelier, ayant les chevilles qui enflent, nous a recommandé une bouteille de vin rouge qui coûtait la peau des fesses. À propos de la cuisine, malheureusement, il n’y avait pas de quoi se taper le cul par terre. C’était un vrai gaspillage d’argent.



Quelle journée ! J’en ai eu plein le dos.


 
  Mei


     Une de mes amies intimes a du pot. Elle a souvent gagné à la loterie.


     Elle a aussi le nez creux et je lui donne des conseils. J'ai son oreille.


     Mais elle dit qu’elle a une petite tête.
 
     Elle est d'un bon caractère et toujours fraîche comme l'œil.
 

     Personne n'a de dent contre elle.
 
      Elle a trouvé le chemin du cœur de nos confrères qui ont les têtes
      près du bonnet
et ils ont devenus de bonne humeur.

      On peut sans exagérer dire qu'elle est à se mettre à genoux.


Sakura


Pour trouver un médecin de quartier, parfois il est utile de se renseigner par le bouche à oreille.



Comme il se fait tirer l’oreille, nous voulons sortir en ville sans lui. Mais il arrive toujours au bon moment, nous devons donc y aller ensemble, il a le nez creux.



A chaque fois que j’étais à préparer ma valise pour le voyage d’affaires aussitôt mon chat apparaissait et commençait à me déranger. Il avait le nez creux.



J’adore les vins français, mais il y a des vins nobles et très connus qui coûtent la peau des fesses. Donc je ne pourrais jamais les goûter dans ma vie.



Il y a presque vingt ans, à une certaine époque, je travaillais de 10 heures du matin jusqu’à 23 heures. J’en avais plein le dos.



Il y a tellement de problèmes concernant les relations internationales... Madame Hillary Clinton a l’oreille du Président Obama.




 Fin de la séance 3.





SÉANCE N°4
Samedi 2 février 2013
PORTRAIT A  20 ANS






Regardez le portait de cette femme à 20 ans, pris par le photographe Helmut Newton en 1976. 
Imaginez en quelques lignes qui elle est, son origine sociale, son métier, son caractère, ses rêves...

 Mayumi
 
Cette jeune femme n’est pas seulement belle de son apparence mais aussi très forte dans son âme.


Née au sud de la France et élevée dans une famille modeste et plutôt riche, Camille est devenue une personne qui préfère être naturelle et autonome. Elle n’a pas envie de s’habiller ou de se maquiller excessivement pour attirer l’attention des hommes.


Elle est intelligente et douée de d’imagination créatrice. Depuis son enfance, elle s’intéresse au monde de l’art. Avant qu’elle ait fini ses études au lycée, elle a décidé d’entrer à l’école des arts.

Sa beauté lui a permis de commencer sa carrière comme modèle à l’âge de dix-huit ans. Mais ses ambitions ne s’y sont pas limitées. Elle a l’intention de devenir une actrice ou une directrice de cinéma. Avec ses efforts, son rêve se réalisera dans un proche avenir.

 Mei

Elle est du sud de l’Europe.
Elle est née dans une famille riche.
Elle est bien éduquée. Elle n'est pas gâtée.

Il semble qu'elle a grandi dans un milieu favorable mais elle est mécontente de sa famille et elle a plusieurs problèmes avec elle.
Elle est très active, fière, forte, moderne.

Elle aime créer quelque chose de nouveau.

Elle n'est pas satisfaite de rester en famille.
Elle a eu beaucoup de succès et elle est devenue célèbre.





Sakura 

 Elle est née en 1945, dans une famille petite bourgeoise parisienne du 17ème arrondissement, vivait avec sa petite sœur gentille et adorable. Le père était un employé de banque qui était sérieux, timide et manquait de fantaisie. La mère était institutrice depuis environ 20 ans, assez rigoureuse, froide et ne s’occupait pas beaucoup de la maison. Par conséquent elle était sévère avec ses enfants, surtout elle ne savait pas donner de l’affection aux autres. 


Elle était toujours sage devant sa famille, mais dans le fond, son esprit de révolte commençait à naître pour raison familiale à cause de sa famille. 



 Cette petite fille, appelée Claudine, aimait la lecture et la solitude. Elle était jolie, sensible, intellectuelle et rêveuse dans sa jeunesse. Un jour elle est allée voir avec sa copine un film américain ‘Casablanca’ avec Humphrey Bogart et Ingrid Bergman, par lequel a été beaucoup influencée. Ça a été foudroyant. Ça lui a donné envie de devenir une actrice. Elle était attirée non seulement par le fait d’être une vedette de film, mais aussi parce qu’elle voulait trouver un moyen d’exprimer l’essentiel de l’homme. Quelques années plus tard, elle est devenue étudiante de la faculté des Lettres à la Sorbonne où elle a rencontré quelqu’un du cinéma. Grâce à cette rencontre, elle est devenue une comédienne et mène toujours sa vie dans cette carrière.

 

Son jeu est excellent, surtout quand il faut jouer un rôle spécifique qui a un caractère assez spécial. Une femme qui a l’esprit tordu, de l’obstination, très psychologique.

  

Enfin, aujourd’hui elle est une des rares comédiennes françaises.



 Fin de la séance 4.







SÉANCE N°5
Samedi 7 février 2013
HISTOIRES EN TROIS LIGNES 


 

Nouvelles en trois lignes, de Félix Fénéon (Gallimard, 1948)



« Avec un couteau à fromage, le banlieusard marseillais Coste à tué sa sœur qui, comme épicière, lui faisait concurrence.

A 5 heures, Marie Leca entrait comme bonne chez le docteur Metzger ; à 8, elle partait, emportant pour 10 000 francs de fourrures et de bijoux.

Elle tomba. Il plongea. Disparus. »



Idée : Résumez brièvement des histoires réelles ou inventées.



C'est à vous ! ...



  Mayumi

1. Un feu violent enleva les vies de quatre habitants dans la maison de retraite. Au moment où le feu se déclara, il y avait un seul membre du staff resté là-bas. L’origine de l’incendie était encore sous l’enquête de la police.



2. Ce matin, en banlieue d’Osaka, un homme mettant des lunettes de soleil et un gros masque est entré dans un magasin d’alimentation. Il a demandé de l’argent en montrant un couteau. L’employée a refusé et ce dernier est parti sans voler. La télé locale a prévenu les voisins de faire attention.



3. Il annonça la séparation. Elle commença à crier et le battit au visage.



4. Loulou, un Yorkshire brave et intelligent, a sauvé la vie de son maître. Quand ce dernier est tombé frappé par une crise cardiaque dans son appartement, Loulou a appuyé sur le bouton d’urgence à côté du téléphone, continué d’aboyer et ainsi signalé l’accident au SAMU.



  Mei

Le ballet classique

1.Le ballet est né en Italie à la Renaissance et Catherine de Médicis l’a introduit en France.
2.Il a été développé en France parce que Louis XIV l’aimait danser.
3.Le ballet classique a été achevé en Russie après la progression des techniques et des styles à Saint-Pétersbourg.

Le lac des cygnes

1.En 1875/1876 Piotr Tchaïkovski a composé Le lac des cygnes à la demande du théâtre du Bolchoï.

2.En 1877 la première représentation a été un échec.
3.En 1895 la version réalisée par le maître de ballet Marius Petipa a remporté un triomphe, cependant Tchaïkovski est mort en 1893. 




Sakura 

Gardien du jardin de roses


Au milieu du jardin de roses un homme de soixante ans est resté debout d’un air guerrier en tenant son club de golf dans la main droite. Chose curieuse, il n’avait pas l’air de s’entraîner.



Tout d’un coup, un jeune homme est arrivé et il a commencé à lancer son chien contre un petit groupe de chats errants. Juste pour s’amuser. Les miaulements se sont étendus dans ce joli coin.



Quelques secondes plus tard, ce jeune homme s’est enfui à toutes jambes aussitôt qu’il a vu cet homme âgé en face de lui. La paix est revenue pour ces petits animaux et on voit le dos droit de cet homme. Son visage grave s’est adoucit un petit instant. 
 
 Fin de la séance 5.



SÉANCE N°6 
Samedi 16 février 2013
L'AFFAIRE EST DANS LE SAC !
 

 Dans la rue, dans une gare, vous trouvez un sac ! Comment est-il ?


Fouillez, creusez ! Décrivez son contenu en quelques lignes, comme un court poème. 



Imaginez quel peut être son propriétaire. 







C'est à vous !


 
 Mayumi



Le lendemain matin de mon arrivée à Paris, je suis allée me promener dans le jardin du Luxembourg, car je me suis réveillée très tôt à cause du décalage horaire et n’ai pas pu résister à la tentation de sortir.



Sur le chemin de l’entrée au jardin jusqu’à la pièce d’eau, je n’ai rencontré personne. J’ai traversé le rond-point et échoué au chemin bordé d’arbres où il y avait quelques bancs des deux côtés. En passant, j’ai aperçu quelque chose de noir sur un de ces bancs. À première vue, j’ai pensé que c’était un chat couché en boule. Mais peu après j’ai compris que c’était une erreur, parce que cette chose était restée complètement immobile quand je m’en suis approchée. C’était un sac.



Je l’ai regardé fixement. Le sac était en velours noir ayant l’air moelleux, de forme ovale et avec deux anses rondes, aussi de couleur noire. J’ai hésité à le toucher une seconde, mais ma curiosité m’a poussé à l’ouvrir. Dedans il y avait une écharpe en laine, un rouge à lèvres de Chanel, des lunettes de soleil, un stylo, un gant en cuir et un flacon de cachets. Tout était noir sauf les cachets dans le flacon. Ils étaient orange éclatant et cela m’a donné une impression bizarre.



Je n’avais pas d’idée comment et pourquoi le propriétaire avait laissé ce sac. Il m’a semblé difficile d’oublier un sac assez grand et avec des contenus utiles. J’ai regardé tout autour ayant le cœur battant, essayant de trouver un signe de l’existence du propriétaire.




  Mei

Le sac que je porte quotidiennement est d’une marque trop connue au Japon.
Dedans je mets un ‘bag in bag’ pour ranger mon portefeuille, mes clefs, mon
porte-cartes, des stylos, mon portable, etc. et une pochette de maquillage et une bouteille d'eau ou du thé et un éco sac.

De temps en temps j'ajoute des livres, des papiers, un foulard, un parapluie, mes chaussons ou un goûter.
C'est lourd.

Quand j'étais étudiante, je portais un sac semblable d'un autre modèle de la même marque.
C'est vraiment résistant et solide.
J'ai utilisé des sacs d'autres marques qui se sont vite déchirés et abîmés au bout d’un an.
Et je pense que le sac lui-même est lourd et fatigant pour moi.

Quand j'ai appris le lancement des plus légers modèles je suis allée chez la marque et j'ai fait part de mon souci sur les anses fines à une vendeuse.
Tout de suite elle m'a répondu qu'ils ont été testés jusqu'à 100kg.

Récemment je me suis aperçue qu’il y avait des déchirures à mon sac.
Je pense à m'en racheter un autre.



Je me souviens d'une de mes connaissances.
Elle traînait un sac de voyage de cette  marque presque tous les jours et toutes les nuits pour porter son nécessaire comme son portefeuille, ses clefs, ses vêtements, quelque chose à manger, etc. 
Elle s'est racheté des sacs du même modèle trois fois parce qu’on les a volés deux fois. 





Sakura




Dans un train en direction d’Aboshi, quelqu’un a oublié un sac sur la place côté fenêtre.

C’est un sac à bandoulière en cuir d’autruche, assez grand et de couleur bleu jean comprenant une poche zippée,  très  à la mode.



Dans ce sac, il y a un i Pad mini, un agenda en cuir naturel  un peu usé, un portefeuille assorti à son sac, une clef, un étui à lunettes imprimé fleuri liberty, trois bics, un livre de poche ‘Hojoki’ de Kamo no Chomei, un maillot de Yoga, une corde à sauter, une pochette de cosmétiques avec  un petit caniche brodé au milieu sur le fond noir à petits pois fuchsia. Voici son contenu : un rouge à lèvres Dior, un poudrier Guerlain, un miroir pliable, quelques suppléments diététiques  et  un flacon de parfum de Chanel ‘Allure’. 


On trouve aussi deux photos : une photo d’un homme et son chiot et une autre qui présente un couple d’âge moyen avec le mont Fuji. 



 Fin de la séance 6.


SÉANCE N°7
Samedi 23 février 2013
JE ME SOUVIENS  


Georges Perec
... « Ces Je me souviens ne sont pas exactement des souvenirs [...] mais des petits morceaux de quotidien, des choses que, telle ou telle année, tous les gens d’un même âge ont vécues, ont partagées, et qui ensuite ont disparu, ont été oubliées [...]

Il arrive pourtant qu’elles reviennent, quelques années plus tard, intactes et minuscules, par hasard ou parce qu’on les a cherchées, un soir, entre amis : c’était une chose qu’on avait apprise à l’école [...], un hold-up ou une catastrophe qui faisait la une des quotidiens, un best-seller, un scandale, un slogan, une habitude, une expression, un vêtement ou une manière de le porter, un geste, ou quelque chose d’encore plus mince, de tout à fait banal, miraculeusement arraché à son insignifiance, retrouvé pour un instant, suscitant pendant quelques secondes une impalpable petite nostalgie. »



Georges Perec (1936-1982), Je me souviens

Vos "Je me souviens", à vous...


 Mayumi


Je me souviens que la ville était toute tranquille le matin du jour de nouvel an quand j’étais petite. Tous les magasins dans la ville étaient fermés. Les supérettes ouvertes à toute heure et toute l’année n’existaient pas encore. Seulement les temples shintô étaient plein de monde qui venait prier pour la première fois pour la nouvelle année. L’allée d’accès au temple était très animée avec plein de baraques foraines qui vendaient toutes les choses charmantes pour les enfants.



Je me souviens qu’il y avait des grèves de chemin de fer chaque mois de mai dans les années 1970. Il existait encore le Chemin de Fer de l’État en ce temps-là. Je me souviens très bien de l’encombrement terrible d’un train. Il y avait des employés de gare qui poussaient des voyageurs dans le train. Pendant le voyage, car j’étais encore petite écolière, je suis presque morte d’étouffement.



Je me souviens que, dans mon enfance, mon père mettait beaucoup de sauce de soja à tous ses plats quand il mangeait. Ce n’était pas seulement mon père qui faisait cela, mais aussi beaucoup de Japonais, surtout les hommes japonais, je crois, aimaient la sauce de soja versée dans leurs plats. On avait tendance à prendre du sel excessivement. Pourtant les temps ont bien changés. On sait maintenant que la salure fait augmenter la tension. Mon père, souffrant d’hypertension, ne met plus de sauce de soja. Autre temps, autres mœurs.



Je me souviens que ma famille élevait plusieurs hamsters dans la véranda. Il arrivait souvent qu’un ou deux des hamsters s’échappent de leur cage. Ils étaient toujours retrouvés dans un seau avec de l’eau, noyés...!
  

Mei

Je me souviens de la couronne funéraire de couleur fuchsia sur le cercueil noir de l’ex-roi de Belgique en passant dans la rue près de la cathédrale St. Michel à Bruxelles au début d’août de 1993. 

Je peux me souvenir de cette image vraiment forte et vivante comme une photo ou un film. Mais il n'y a pas de photo chez moi.



Je me souviens de la danseuse orientale en costume bleu qui a montré son bidon rebondi, par ailleurs d’apparence belle et fière à la terrasse d’un restaurant à Goldcoast que j'ai visité pour la noce d'une de mes amies au soir du 6 juillet 2007.



Je me souviens de la perception de la vibration sonore quand j’ai entendu l’orgue dans une salle de concert en 1991 pour la première fois par hasard. Je me souviens de la différence du bruit de l’eau fraîche et de celle de l’eau chaude qui coule d’une louche en bambou dans un bol à thé.



Je me souviens de la secousse au matin du 17 janvier 1995 et de celle de l'après-midi du 11 mars 2011 et comment j’ai passé ensuite la semaine suivante.



Je me souviens des papillons posés aux dos des kimonos de deuil de ma mère et des parentes maternelles quand j’ai appris l’origine de la mitochondrie.



Je me souviens que les bourgeons des cerisiers m’annoncent le printemps et l'odeur des fleurs d’un olivier odorant annonce le début de l’automne chaque année.



Je me souviens des feux d’artifice que j’ai vus sur le toit de mon université plusieurs fois en été.



Je me souviens de ce que je veux garder secret.



Je me souviens que je suis oublieuse pour certaines personnes autour de moi.



Je me souviens de demander à mon professeur “ Tu te souviens de quoi ? ”






 Sakura




Je me souviens quand j’ai commandé un café pour la première fois en arrivant à Paris. Le garçon m’a apporté un Coca.



Je me souviens en automne dans le jardin des Tuileries, j’ai beaucoup aimé le bruit de mes pas en marchant sur les feuilles mortes. 



 J’étais étudiante à Paris, je me souviens un soir dans un compartiment de deuxième classe en direction de Barcelone, il n’y avait rien à manger dans le train et on s’est bien rendu compte que nous n’étions pas au Japon. Mais c’était trop tard. A ce moment-là une surprise nous est arrivée, des voyageurs se sont assis autour de nous, qui nous ont offert de quoi manger. C’étaient des travailleurs migrants en France. Leur gentillesse nous a touché énormément et a été inoubliable.



Je me souviens des fenêtres vitraux des années 30 de ma chambre à Paris, elles étaient très jolies dans la lumière du soleil.



Je me souviens d’ un petit temple de Hokkeji qui date de 752 à Nara. Dans ce temple il y a des statues bouddhiques (trésors nationaux) qui vivent encore dans un univers tranquille, autant dire le Yugen.  


 Fin de la séance 7.




SÉANCE N° 8
Samedi 2 mars 2013

ROMAN POLICIER


Gaston Leroux (Paris 1868 - Nice 1927) est un auteur de roman policiers, dont le fameux Le mystère de la chambre jaune (1908). Une femme, Melle Stangerson, est retrouvée assassinée dans une chambre close et fermée à clé « de l’intérieur ».

A vous de jouer ! Imaginez... Rentrant chez vous, vous trouvez quelque chose de bizarre... Un cadavre (homme, femme) dans votre maison (chambre, salon, cuisine...). Comment cela est-il possible ? Comment cela est-il arrivé ? Inventez  à votre tour une petite histoire policière à l'atmosphère mystérieuse...


Mei

J’ai été réveillée par la voix de quelqu'un. Ça s'est entendu dehors. Depuis la veille je demeurais à l’hôtel à Istanbul, hôtel qui était une prison autrefois. J’ai considéré que c'était peut-être le muezzin.  Il faisait encore sombre donc j’ai voulu m’endormir mais j’ai eu du mal à dormir.

Après le petit-déjeuner, j’ai appelé ma copine, mais je n’ai pu pas lui parler.

En tout cas je suis partie. A cause d’un accident de circulation, je suis arrivée à son atelier avec 15 minutes de retard. J’ai sonné mais il n’y a pas eu de réponse J'ai décidé d’y entrer et j'ai attendu son retour dans la salle de séjour. C'était plus silencieux que jamais. Je me suis rendue compte que l'horloge était arrêtée. En plus j’ai remarqué que j’avais perdu mon collier quelque part.



 Fin de la séance 8.



SÉANCE N° 9
Samedi 9 mars 2013
CADAVRES EXQUIS


Le jeu du cadavre exquis a été inventé vers 1925 à Paris dans une maison de Montparnasse où vivaient le peintre Yves Tanguy, l'écrivain Marcel Duhamel et le poète Jacques Prévert.


LE PEINTRE YVES TANGUY (1900-1955)



LE POÈTE JACQUES PRÉVERT (1900-1977)



MARCEL DUHAMEL -YVES TANGUY - JACQUES PREVERT à Locronan en Bretagne (France) vers 1925

Le principe : le premier élève écrit sur une feuille un nom, cache ce qu'il a écrit et passe cette feuille au deuxième élève qui écrit un verbe, qui la passe au troisième qui écrit un complément, le quatrième un adjectif, etc. 

La première phrase obtenue par Yves Tanguy, Marcel Duhamel et Jacques Prévert selon cette méthode 'surréaliste' fut : Le cadavre exquis boira le vin nouveau.


Nous, nous avons obtenu : 


Un cheval jaune vivra très longtemps 
dans la baie d'Osaka 
splendide.



Arsène Lupin entraînera ma mère au château délirant. 



Des chaussures se traîneront lentement au fond d'une grotte douce.




 Fin de la séance 9.


 

SÉANCE N° 9
Samedi 16 mars 2013
LE GOÛT DE...
LA FRANCE !

Pour fêter la dernière séance, Sakura a apporté une bouteille de Bourgogne, cuvée 2010 !


Mei du fromage français, du pain et du jambon...



Le but du jeu ? Ecrire un texte sur le goût de la France

Sakura en action


Avant la dégustation...






 _________________________________________________________________________________



AEC PRINTEMPS 2013




Avec, par ordre alphabétique


Hiroe



Marcelle



Mei


 
Siddartha



SÉANCE N° 1

Samedi 13 avril 2013




IMPRESSIONS DE PARIS




Charles Baudelaire, André Breton, Balzac, Victor Hugo, Georges Simenon... mais aussi Henry Miller, Ernest Hemingway... Paris a inspiré de très nombreux écrivains et poètes.

Beaucoup d’entre vous se sont déjà rendus dans cette ville capitale pour un séjour touristique, un voyage d’études... Certains, certaines y avez même parfois habité.

  • Décrivez cette ville, ce qui vous a plu, déplu, étonné, vos impressions et pensées...


HIROE

 
MON IMPRESSION DE PARIS

Il y a trente ans, pour la première fois je suis allée à Paris en voyage de noces. A cette époque il n’y avait pas beaucoup de touristes japonais à Paris, parce qu’il y avait des problèmes de lange. On dit même qu’à Paris on ne savait pas l’anglais. Pour y aller il m’a donc fallu faire la révision de ce que j’avais appris à l’université. A Paris, je me suis adressée à un Français en parlant le français pour demander mon chemin, il m’a répondu poliment et gentiment. Contrairement à ce que j’avais imaginé, les Parisiens étaient très gentils pour les touristes asiatiques. Il est certain qu’à cette époque les Européens avaient a priori un sentiment un peu négatif sur les Asiatiques, donc c’était étonnant. J’ai donc décidé de recommencer à apprendre le français. Paris était une ville chic et la ville de mes rêves avec des monuments historiques et la mode.


Trente années se sont écoulées, due à la mondialisation, l’image de Paris commence à changer. On dit que des propriétaires d’hôtel de luxe sont devenus chinois et arabes. Par ailleurs on y voit les mêmes panneaux publicitaires que dans les pays étrangers. Je suis convaincue qu’il est difficile de garder et protéger la spécificité d’un pays et d’une ville. 


ET UN BONUS DE HIROE... 

Le bento pour aller admirer les fleurs

  
Chaque année, lors de la saison des cerisiers en fleurs mon mari et moi nous allons admirer les fleurs avec le panier-repas et la boisson alcoolisée. 



D’habitude je me réveille un peu tôt le matin pour préparer le bento. C’est une petite joie dans ma vie. Cette année nous sommes allés au jardin botanique de Nagai qui se trouve à côté du stade de football de Nagai à Osaka. Si j’ai choisi cet endroit, c’est parce que le règlement du jardin défend aux visiteurs de faire le barbecue sur place. C’est très bien pour moi qui n’aime pas l’odeur et la fumée du barbecue, car cela me coupe l’appétit. 



Dans ma boîte à bento, j’ai mis des boules de riz (onigiri), des omelettes à la japonaise, des légumes cuits, des saucisses et des légumes saumurés. Pour mon mari, le vin était indispensable. Nous avons passé un bon moment au pied des arbres de cerisiers en fleurs. Ça me semblait le paradis et j’ai pensé à mes parents qui sont déjà morts en souhaitant qu’ils soient au paradis comme ça. 



Au fait, le mot bento est déjà entré dans le dictionnaire Larousse et à Kyoto un Français, Thomas Bertrand, a ouvert une boutique spécialisée dans les boîtes à bento à la japonaise et les baguettes. Grâce à la vente en ligne, il a réussi dans ses affaires. Il compte maintenant près de 40.000 clients dans 80 pays ou régions du monde. C’est un épisode très intéressant et j’aimerais savoir ce que les étrangers mettent dans leur boîte à bento.


 




 MARCELLE






PARIS


Paris, la capitale de la France

Une enceinte de murailles anciennes entoure la grande ville.

C’est pourquoi la capitale semble une vaste couronne ornée de pierreries.

Elle est installée sur la terre verte que la Seine embrasse sans cesse.

La terre de Paris est toujours pavée de pierre.

Cependant elle est exactement de couleur beige clair comme le blé du temps des moissons.

Beaucoup d’artistes célèbres de n’importe quelle nationalité ont été ensevelis sous la terre de Paris.

Ils avaient parlé le français. Ils avaient aimé beaucoup d’amis de ce pays.

Ils avaient adoré cette ville, Paris.








MEI




IMPRESSIONS DE PARIS


Avant d’aller à Paris je n’avais que des images du manga “La Rose de Versailles” et je supposais que les Parisiens étaient froids et n’aimaient pas parler en anglais.


Paris  me rappelle trois femmes que j'ai vues pendant mon premier voyage à Paris.

J’ai été le plus étonnée de l’attitude d’une femme dans un café dans l'Île Saint-Louis. Elle ne m’a pas encore demandé ma commande avant que j’aie dit “Bonjour.” Elle a seulement continué à dire “Bonjour!” ”Bonjour!” “Bonjour!”….

Une femme d’âge moyen dans un petit magasin m’a parlé en anglais. J’ai trouvé que des Français étaient plus gentils que j’avais imaginé. En fait je m’étais méprise, je croyais qu’elle ne pouvait pas parler anglais.

Une femme charmante avec sa fille chez Ladurée. Elle a mangé un petit macaron en buvant du chocolat chaud. J'ai voulu en goûter parce qu'elle semblait heureuse.











SIDDARTHA






PARIS POUR MOI


Il y a beaucoup de choses qui m'ont étonné quand j'ai visité Paris. 



Par exemple, les crottes des chiens sur la rue, la méchanceté des gens, 

surtout envers les personnes qui ne maîtrisent pas le français,

et l'existence de beaucoup de fraudeurs dans le métro m'ont frappé. 



Il est normal que les gens soient touchés du syndrome de Paris 

à cause du décalage de l'image avant la visite et la réalité de Paris.

Alors ils ne peuvent pas s'adapter à la société française. 



Par contre, la ville de Paris a beaucoup de côtés qui nous attirent. 

Malgré les difficultés dont nous avons parlé, la ville a beaucoup de

capacité et de la tolérance pour les visiteurs et les étrangers. 

C’est peut-être parce que cette ville a accepté beaucoup 

d’étrangers durant son histoire. Ce qui m'attire aussi 

est la permanence de Paris. Bien que la ville change au fil du temps  

comme d'autres métropoles dans le monde, il y a aussi les paysages 

qui restent les mêmes depuis quelques siècles. Dans Paris, la musique 

se trouve partout dans le métro et sur la rue, ce qui reste pareil aussi. 



Paris pour moi est la ville de la musique et des arts qui est éternelle.  

  Fin de la séance N°1.



SÉANCE N° 2

Samedi 20 avril 2013




UN HOMME EN BOUTEILLE !






Jean Echenoz



Jean Echenoz (1947- ) est un écrivain français célèbre pour ses ‘biofictions’. Il part d’un homme réel (par exemple le musicien Maurice Ravel en 2006 dans Ravel, le coureur de fond Emil Zatopek en 2008 dans Courir, le physicien Nikola Tesla en 2010 dans Des éclairs...) pour en faire un personnage romanesque, une créature poétique...



  • Vous aussi, partez d’un personnage réel (acteur, chanteur, sportif, artiste, homme politique, personne admirée...) que vous aimez et essayez de l’enfermer dans un texte de votre invention.





  HIROE



KATSUSHIKA HOKUSAI



KATSUSHIKA Hokusai est un peintre d’estampes japonaises de la première moitié du XIXe siècle. C’est l’époque d’Edo. Durant sa vie de 90 ans, il a continué à poursuivre avec passion la technique pour décrire la nature à tel point que ses œuvres d’art ont influencé les impressionnistes français, Debussy, Van Gogh. D‘autre part, il y a beaucoup d’épisodes intéressants dans sa vie privée et son caractère est un peu étrange. Cela attire l’attention de beaucoup de monde. C’est pourquoi, j’ai choisi KATSUSHIKA Hokusai.



D’abord j’explique sa carrière en tant que peintre. Il a fait 30 000 œuvres d’estampes et de tableaux. La plus connue est la série de trente six vues du mont Fuji, « Fugaku sanjyû rokkei ». Dans cette série, le paysage de la vague au large de Kanagawa a joué un rôle important pour les peintres impressionnistes. Par exemple Courbet qui avait de la difficulté dans l’expression de la vague en disant « Quoi de plus informe, quoi de moins fixe » s’est inspiré de la vague de Hokusai, qui a propagé le japonisme.



Si les Européens étaient au courant des estampes japonaises, c’est parce qu’à l’époque d’Edo, il y avait des échanges commerciaux entre le Japon et la compagnie des Indes Orientales à Nagasaki. Les estampes japonaises n’étaient que des papiers d’emballages des premiers produits d’exportation, des porcelaines d’Imari aimées des Européens . Donc les estampes japonaises ont été par hasard découvertes et répandues.



Quant à la vie de Hokusai, c’est très étrange. Il a changé de nom 30 fois, et d’adresse 93 fois pendant 90 ans. Il était un peu négligent, chez lui, il n’avait pas de couvert, ni bol, ni assiette, ni baguettes .Quand il avait faim il commandait au bistrot la livraison du repas à domicile. Il n’a guère jeté d’ordures ménagères. Il passait toutes ses journées entre les mois de septembre et d’avril dans le kotatsu « petit foyer enclavé dans le plancher ». Comme peintre il avait un revenu mais il ne s’intéressait pas à l’argent. Il se contentait de mener une vie sobre et il n’a pas fumé de cigarettes ni bu d’alcool. Vis-à-vis des autres il ne respectait pas les rites de la politesse et il détestait succomber au pouvoir des supérieurs. Il est possible que les génies soient toujours un peu différents des gens ordinaires.












MARCELLE


MARIE-LOUISE DAMIEN



Le 5 décembre 1889 à Paris.

Voilà, bébé ! C’est une fille très mignonne !

En 1890

Marie, tu peux marcher ! Tu as commencé à marcher !

En 1904

Marie, Marie, Marie ! Tu n’as pas vu Marie ?

Qu’est-ce qui se passe ?

Elle aurait encore fait une fugue.

En même temps dans la rue très loin.

J’aime ma famille effectivement.

Mais je déteste rester à la maison toute ma vie.

Je voudrais vivre ma vie.

En 1910

Ma vie, c’est dur, très très dur.

Néanmoins je ne peux plus rentrer à la maison.

En 1911

Si tu chantes, on s’amuse, on est très content.

Venez, Marie, à mon bar. Chantez pour mes clients !









MEI

 
YAYOI KUSAMA





Elle est née dans la famille d’un marchand riche, mécène de peintres, à Nagano en 1929.

A cause de la débauche de son père, il y avait une mauvaise ambiance chez elle.



Un jour de son enfance, elle a eu une expérience, des fleurs de violettes avec des visages humains lui ont parlé. C’était son expérience intérieure, c’est à dire les hallucinations.



Elle avait peur et était étonnée à cause de ces scènes. Elle les a peintes pour les combattre, pour résister à ça et pour se calmer depuis l’âge de dix ans.



Un de ses grands thèmes est l’obsession des pois. Sa mère lui a demandé de cesser de peindre mais elle lui a résisté et elle est entrée dans une école d’art à Kyoto et a étudié spécialement la peinture japonaise pour continuer à peindre. Elle y a appris la technique mais en fait elle a été dégoûtée du monde des peintres et de la peinture japonaise.



En 1958 elle a déménagé à New York pour réaliser l’activité comme artiste.



Une de ses actions “happening” qu’elle a faite pour poursuivre l’essence de l’homme et la paix, était très unique et trop avancée et la majorité ne l’a pas accepté à cette époque-la.



En 1973 elle est rentrée au Japon parce qu’elle avait mal. Elle a revu le japonais comme la façon de s’exprimer et elle a commencé à écrire des livres.



Maintenant elle est admirée et célèbre.



Elle est hospitalisée et continue d’aller à son propre atelier.





Fin de la séance N°2.

 










SÉANCE N° 3

Samedi 27 avril 2013




VOS PRÉDICTIONS 2013





Rabelais



A partir de...



Les prédictions de François Rabelais (écrivain français né entre 1483 et 1495, mort en 1553).



Dans un texte de 1532, Rabelais se moque des astronomes et prophètes qui « devinent » l’avenir... Il dit, dans ce texte, ce que tout le monde sait déjà :



« Cette année, les aveugles n’y verront que bien peu, les sourds entendront assez mal, les muets ne parleront guère, les riches se porteront un peu mieux que les pauvres, les gens en bonne santé mieux que les malades. Plusieurs moutons, bœufs, porcs, oies, poulets, canards, mourront... »







  • Faites vos prédictions 2013 sur le même modèle.





HIROE



Mes prédictions de l’année 2013

Le Japon et les Japonais en 2013

Au Japon, la température moyenne annuelle sera plus élevée à Okinawa que dans le Hokkaido et la pluviosité annuelle sera plus élevée à Nigata qu’à Osaka.
Les gens qui sont fidèles à la tradition respecteront diverses coutumes de l’année.
Au mois de janvier, on fera la première visite de l’année au sanctuaire en souhaitant une bonne année.
Au mois de février, à Setsubun on jettera des grains de soja pour chasser les démons en criant, ‘Les démons dehors ! Le bonheur dedans !’
Au mois de mars, pour célébrer la fête des filles, on décorera la pièce avec de petites poupées appelées hinaningyô.
Au mois d’avril, il y aura des cérémonies d’entrée dans beaucoup d’établissements scolaires.
Au mois de mai, au moment de la fête des garçons, on verra des carpes en toiles ou en papier de couleurs vives arborées.
Au mois de juillet, la fête de Gion aura lieu dans la ville de Kyoto. Une trentaine de chars décorés s’installeront pendant quelques jours dans les quartiers de la ville.
Au mois d’août, certains bouddhistes japonais accueilleront les âmes des défunts chez eux à Obon entre le13 et le15, d’autres profiteront de ces jours pour partir en vacances.
Au mois d’octobre, il y aura des fêtes dans les archipels du Japon pour témoigner de la gratitude au dieu après la récolte des moissons.
Au mois de décembre, au solstice d’hiver, beaucoup de vieillards mangeront des potirons en souhaitant une bonne santé et à Noël, beaucoup d’enfants mangeront des pièces montées.

La société japonaise en 2013
Au Japon, au mois de juillet, il y aura des élections sénatoriales. Tous les électeurs japonais auront plus de vingt ans. Parmi les électeurs, il y aura des votants et des abstentionnistes. Les votants se subdiviseront en deux catégories, « des votes exprimés » et  « des votes blancs et nuls ». On dit qu’en France lors des élections, 83 communes utilisent des machines à voter avec des boutons, au Japon elles n’apparaîtront pas, au moins cette année.  



MARCELLE 

Cette année, beaucoup de gens parleront et chanteront en français en divers endroits sur toute la terre.


Un énorme nombre de phrases seront écrites en français dans le monde entier pour se faire lire tout de suite ou un jour.



Alors on sera charmé par le pétillement des vagues de voyelles et de consonnes qui s’élèvent sur la mer du français.

En même temps on sera guéri du découragement quotidien.



Par conséquence, tout le monde qui adore le français sera plus amoureux de la vie que l’année dernière.
 



MEI 

MES PRÉDICTIONS 2013




En 2013

Le vote du Sénat aura lieu au Japon.

Des adultes à nouveau y participeront.

Des candidats feront des discours pendant deux semaines et arrêteront le samedi.

Ils agiront passionnément pendant les campagnes politiques dans la rue et sur l’Internet.

Des partis nouveaux naîtront au Japon.

Plusieurs manifestes ou des slogans feront sensation et deviendront des mots à la mode et certains subsisteront comme des phrases historiques.
 





SIDDARTHA

MES PRÉDICTIONS 2013

Cette année, le taux de natalité au Japon sera beaucoup plus
faible que celui de la France. Néanmoins, il y aura autant de garçons qui naîtront que de filles, à une petite erreur près.  

En 2013, la politique internationale de l’Asie de l’Est sera 
un petit peu conflictuelle. Spécialement, la Coré du Nord aura une tendance à être fermée et agressive envers les autres pays. 

En 2013, quelques typhons attaqueront le Japon. La fréquence   
des typhons sera plus grande dans les régions de Kyusyu et d’Okinawa que dans la région nord du Japon.



Fin de la séance N°3.





SÉANCE N° 4

Samedi 11 mai 2013




LA LANGUE VERTE



Caner, carambole, affranchir, mettre au parfum, gueule, arpion, toupet, enflure, à la gomme, mariole, lampion, kiffer, licher, mornifle, pêche, pipelette, poteau, rencart, rototos, se tailler...



La langue française est pleine de mots et expressions d’argot, appelée la langue verte. L’écrivain Louis-Ferdinand Céline (1894-1961) est l'un des premiers écrivains à l’avoir utilisée et donné ses lettres de noblesse dans ses romans Voyage au bout de la nuit (1932) et Mort à crédit (1936).




La première page de Voyage au bout de la nuit





  • Imaginez un ou plusieurs textes sur un sujet de votre choix (une rencontre entre deux amis dans un bar, une dispute...) comprenant ces mots et expressions.


A vous de jouer !!


HIROE




La langue verte

1) Dans une rue

A « Qu’est-ce que tu as ? Tu fais la tête ? »
B «  J’ai laissé tomber mon larfeuil. »
A «  Comme c’est naze! »
B «  Ne te tracasse pas, il n’y avait pas beaucoup de fric dedans. »
A «  Mais il vaut mieux aller au commissariat de police. »
B «  J’ai la trouille d’y aller, parce que les flics sont méchants. »

2) Dans un bureau

Ichirô  « Daniel, tu es sur son trente et un. Qu’est-ce que tu as? »
Daniel  « Ce soir, je vais à Gôkon (la réunion amicale pour les jeunes adultes de sexe différent) pour draguer les filles. »
Ichirô  « As-tu déjà eu le béguin pour une fille? »
Daniel  « Mon poteau me l’a piquée sous le nez »
Ichirô  « Tant pis, ton poteau est malin ! »

3) Dans un bistro

Suzuki  «  Qu’est- ce que tu as, Yamada ? Tu as un coup dans le lampion. »
Yamada  « Je souffre du harcèlement par le pouvoir des subordonnés, car les jeunes ont de meilleures compétences en informatique donc ils exercent une pression sur moi qui ai des difficultés dans l’informatique. »
Suzuki  «  Tu as raison. Nous sommes tous ringards. Nous sommes devenus faibles devant les subordonnés. »
Yamada  «  Je suis certainement à la gomme pour la société. »
Suzuki  «  Ne t’inquiète pas ! Les jeunes deviendront aussi ringards dans l’avenir. Si on lichait ce soir !   »

4) Les soldes

Marie  « Tu es allée aux soldes? »
Akiko  «  Oui, c’est ça. »
Marie  «  As-tu fait une bonne trouvaille? »
Akiko  «  Non, je n’ai pas pu trouver la perle rare. »
Marie  « C’est dommage! »
Akiko  «  Par ailleurs, j’ai acheté un pull mais la qualité était mauvaise. Le marchand m’a bien roulé. »
 


MEI



Le deuxième dimanche de mai, c’est la Fête des mères au Japon.
Quand j’étais petite, à l’école maternelle, on a fait chacun un bouquet d’œillets et une carte. Depuis quelques années je prépare des œillets violets « moon dust » pour ce jour-là.
La première année où j'ai acheté ce bouquet, j’ai eu les foies parce que ça douille un peu plus que d’autres espèces d'œillets. Je l’ai montré en mettant ma mère au parfum des origines de cette espèce, O.G.M., et du langage des fleurs. Heureusement elle l’a kiffé. Elle a pensé offrir ces fleurs à sa sœur hospitalisée mais elle n'a pas pu car c'était un article saisonnier.

Elle a manqué de veine.
L’année suivante ma mère m’a demandé de lui en offrir encore.
Cette année elle a la pêche et j’ai offert « le bonheur éternel » et « l’amour pour la mère.»


MARCELLE




En hiver, sur un banc dans un parc, deux vieilles femmes sont assises paisiblement.

Elles semblent familières.

L’une des femmes tricote et l’autre lit un bouquin.

-Tu dévores ton bouquin ! Il est de quel genre?

-C’est un roman voluptueux, voilà!

-Ah bon, ce n’est pas un roman d’amour, n’est-ce pas?

-Romans d’amour ! Ils sont mous et trop doux!

-Ouais, mais ces romans ne sont pas élégants, ils auraient exercé une influence funeste sur l’esprit des vieilles femmes ?

-Eh bien, je finis de le lire tout à l’heure. Après, je vais te le prêter ?

-Merci ! Je vais me faire affranchir par ton bouquin !



SIDDHARTA



Une scène de la bibliothèque

Garçon A : Tiens. Tu es aussi un peu fatigué ? Si on allait fumer ensemble  dehors. Sinon, on vadrouille?

Garçon B : Qu'est-ce que tu dis ? Tu viens d'arriver tout à l'heure et tu n’as pas travaillé du tout. C'est déjà demain l'exam de maths. Tu ne te casses pas la tête ?
Garçon A : Ben. J'en ai marre. Le cours de notre prof est nul. Il parle toujours sans regarder les élèves, le visage face au tableau et il n’a même pas l'intention de nous faire comprendre. Ça m'embête.

Garçon B : T'as raison. Mais si on relit la note, c'est assez compréhensible. Je pense ça va l'faire. Par contre, on bouffe ensemble à la cantine maintenant ? J'ai pas de ronds aujourd'hui et je cherche quelqu'un qui me prête un peu de fric
.





Fin de la séance N°4.



SÉANCE N° 5
 
DES ÊTRES HUMAINS

Samedi 18 mai 2013


Regardez ces deux hommes, deux artistes de la mode, le couturier Yves Saint Laurent et le designer Yohji Yamamoto. Ils semblent très différents, presque opposés. Décrivez-les. 
Quels genres d'hommes sont-ils selon vous ?... Que pensez-vous d'eux ?...

Yves Saint Laurent

Yohji Yamamoto

HIROE

A propos d’un Japonais des photos

D’abord il m’a semblé qu’il laissait pousser sa barbe et ses cheveux et ainsi que sa tenue était peu soignée. J’ai donc pensé qu’il était un sans domicile fixe. Ensuite quand j’ai vu la photo de gauche dans laquelle il fermait les yeux, elle m’a fait penser qu’il se plongeait dans la méditation, peut-être en position assise, en tant que moine ou gourou d’une secte. Enfin en regardant les deux photos de cet homme l’une après l’autre, je me suis rappelé le visage d’un leader d’attentat. J’ai pensé qu’elles concernaient le signalement d’un criminel.

D’ailleurs, quand j’examine ses photos, je vois sa coiffure et sa barbe bien soignées. Dans ses cheveux, il y a une partie de mèche blanche. Il est possible qu’il se fasse teindre l’autre partie de ses cheveux en noir. Il doit aller souvent chez le coiffeur pour garder ce style. Par ailleurs la forme de sa barbe est assez originale. Pour les soigner, il doit y consacrer beaucoup de temps. Il porte une chemise noire à col ouvert, ce style de chemise peut bien mettre sa barbe en valeur. Il est certain que tout est bien calculé et il est très chic.

Alors qu’il a l’air détendu avec les lèvres souriantes et les traits doux, ses son regard qui est en face de l’objectif de l’appareil est ferme. Il doit avoir une grande ambition et une volonté ferme.
J’en conclus qu’il est le chef d’une entreprise, mais à la différence des grandes entreprises comme l’industrie automobile, agro-alimentaire, pharmaceutique, etc., son domaine doit concerner l’art. 

MEI

C’est difficile d’abandonner mes idées reçues contre des personnes connues et de les imaginer et de les décrire.
Je les décris en demandant pardon aux amateurs et à ceux qui s’intéressent à ces deux créateurs.
Tous les deux sont de grands créateurs célèbres.
Ils froncent les sourcils mais ils me donnent des impressions toutes différentes.
Monsieur Y en portant la barbe et la moustache et en ayant les cheveux longs, est souriant et a l’air dégagé. Son apparence ressemble à celle d’un gourou que j’ai vu sur Internet.
L’autre homme Y  bien habillé et bien peigné, a l’air nerveux. Son visage est figé. Son apparence me semble artificiellement élaborée comme une céroplastie ou un androïde. 




 SIDDHARTA

Le contraste entre deux personnages

Les cheveux de YSL sont bien permanentés avec la raie sur le côté.

Par contre, les cheveux de YY sont longs et ne sont pas bien soignés.
Ce qui est le plus remarquable dans le visage deYSL c’est les lunettes à monture noire. Faute de caractère évident dans son visage, il emploie bien les lunettes qui accentuent le visage. Dans le visage de YY, le sourcil très foncé comme s'il était tracé avec un gros pinceau de calligraphie japonaise ainsi que la barbe riche forment le caractère du visage.

Le look de YSL est arrangé, de la tête aux pieds, avec le vêtement et la parure de la meilleure qualité. L'arrangement du vêtement de YY est mené plutôt en respectant l'originalité et il préfère être différent des autres.

D'après le portrait des deux personnages, YSL doit avoir une sensibilité délicate et il est peut-être de caractère nerveux.

Dans la philosophie de sa vie, il se préoccuperait  de comment d'autres personnes le voient. Mais il n'est pas si intéressé par ce que font les autres personnes.

Malgré le look sauvage de YY, il doit avoir un côté très soigné. L’entretien de la barbe tellement riche demande pas mal de patience et ça prend pas mal de temps tous les jours. Le visage de YY présente une volonté très solide pour réaliser ses idées très originales.

 
Fin de la séance N°5.  

SÉANCE N° 6

CADAVRES EXQUIS

Samedi 25 mai 2013

Le jeu du cadavre exquis a été inventé vers 1925 à Paris dans une maison de Montparnasse où vivaient le peintre Yves Tanguy, l'écrivain Marcel Duhamel et le poète Jacques Prévert.

Yves Tanguy dans les années 1920

Le principe : le premier élève écrit sur une feuille un nom, cache ce qu'il a écrit et passe cette feuille au deuxième élève qui écrit un verbe, qui la passe au troisième qui écrit un complément, le quatrième un adjectif, etc. 

La première phrase obtenue par Yves Tanguy, Marcel Duhamel et Jacques Prévert selon cette méthode 'surréaliste' fut : Le cadavre exquis boira le vin nouveau.

Nous, nous avons obtenu...

ICI
HIER SOIR
UN CHAT TOUT NOIR
A MARCHE
AVEC UNE LICORNE.

DANS LE SABLE
AU REVEILLON DE CETTE ANNEE
UNE FILLE FRANCAISE
REGARDERA LA TELE
COMME UNE BALEINE. 

DANS L'ASCENSEUR
UN SOIR DE PLEINE LUNE
DES GENS D'OSAKA
CHUCHOTAIENT
AVEC LEURS AMIES...

Et un bonus surréaliste de Marcelle :

Sur le toit, à côté de la fenêtre, tous les soirs mon chat curieux écrit à ses amis à l’encre avec ses pattes.


À l’heure du crépuscule, s’il fait beau, les lignes des faîtes des montagnes et les sommets des arbres prennent un bain froid dans l’ouest du ciel.


Maintenant, dans un sac usé et presque vacant, qu’est-ce qui est laissé avec peine?  Une vieille carte ? La confiance d’or ?


Au milieu du ciel, au printemps, les arbres de camphrier amoureux du soleil blondissent leurs cheveux par le destin.


Sous le ciel, dans la nuit, un manchot un peu désespéré marche vers le Pôle Nord.

Fin de la séance N°6.


SÉANCE N°7

L'HABIT NE FAIT PAS LE MOINE

Samedi 1er juin 2013

De très nombreuses expressions françaises parlent de vêtements, d'accessoires (gant, chaussures, poches...) ou de tissu... 

Être tiré à quatre épingles,  ne pas faire dans la dentelle, comme cul et chemise, avoir les poches percées, tomber la veste, trouver chaussure à son pied, mettre ua parfum, être à côté de ses pompes, etc.

Choisissez quelques-unes d'entre elles et essayez d'en découvrir  la signification.

A vous de jouer ! 


 HIROE


Être tiré à quatre épingles
Quand on vend des vêtements surtout des chemises, pour garder une bonne forme aux articles on les tire en mettant des épingles aux quatre coins. Cette expression veut donc dire que pour être apprécié des autres, on s’habille bien ou on garde les apparences par vanité.
Exemple : En étant tirée à quatre épingles, elle est allée au restaurant.
 
Avoir les poches percées
Si les poches sont percées, on ne peut rien y mettre. Par ailleurs si on essaie d’y mettre des choses sans savoir que les poches sont déchirées, on les laisse tomber et perdra. Donc ceux qui ont les poches percées ne peuvent se munir de rien. Cette expression veut donc dire que les personnes qui ont les poches percées sont celles qui ne peuveut pas épargner de l’argent par gaspillage.
Exemple : Ce pays est surendetté, pour cause, l’Etat qui paie toujours beaucoup de salaires aux fonctionnaires a les poches percées.
  
Trouver chaussure à son pied
Je pense qu’on peut le dire autrement : « Trouver des chaussures qui épousent ses pieds ou qui vont à ses pieds. » Cette expression veut donc dire que trouver des personnes ou des choses qui sont appropriées à quelqu’un.
Exemple : Enfin il a trouvé chaussure à son pied et il a décidé de se marier.
Exemple : La disparité entre l’exigence des employeurs et la qualification des demandeurs d’emploi est sensible, il est donc difficile de trouver chaussure à son pied pour les chômeurs.

Ne pas avoir la langue dans sa poche
J’imagine la situation dans laquelle on essaie de dire quelque chose mais on ne peut pas se rappeler des mots à dire ou ne peut pas trouver des mots convenant à la situation.
Exemple : N’ayant pas eu la langue dans sa poche, il a été pris de panique.

 
MARCELLE

Sans toi mamie

- Bonjour, ça va?
- Bonjour, ça va bien, merci ! Et toi?
- Ça ne va pas bien, pas du tout!
- Ouais, pourquoi?
- Ces jours-ci, je ne peux pas tomber la veste à la maison. Je suis à côté de mes pompes.
- Ah, bon!
- C’est ma femme qui porte la culotte. Elle a constamment la tête près du bonnet. La semaine dernière, elle m’a mis la main au collet alors que je regardais la télé.
- Oh là là! C‘est pas vrai! Est-ce qu’elle est au parfum de ta nouvelle aventure?
- Ah non! Je n’ai pas eu d’aventure du tout! Parce que je veux éviter les circonstances comme  « Sans toi mamie », la chanson de Salvatore Adamo.
- Eh bien, pourquoi tu files un mauvais coton chez-toi?
- Parce qu’elle a fait mes quatre volontés depuis longtemps. Tu sais, elle n’est pas trop souple comme un gant, ce que j’espérais égoïstement.
- Hem! L’habit ne fait pas le moine.
- Hum! Qu’est-ce que ça veut dire ? Tu connais ma femme?
- Mais non! C’est pour dire que tu es un moine en jeans.


MEI



A la fin d’une belle année, j’ai rendu visite à une de mes amies.
Je tombe toujours la veste chez elle et chez ses parents.
Je connais son gosse depuis son premier jour. Il est encore petit mais il n’a pas la langue dans sa poche et est marrant.
Cette nuit-là elle m’a présenté une personne.
Elle a trouvé une seconde fois chaussure à son pied après avoir perdu son âme sœur.
Il semblait que son enfant a eu un très bon compagnon.
L’été suivant on les a félicités de leur mariage.
Avant elle était choyée par ses parents comme une princesse.
Maintenant elle a retourné sa veste de la tête aux pieds et elle s’occupe bien de ses enfants.
  

SIDDHARTA


L'habit ne fait pas le moine

[faux sens]



Même si on s’habille en costume de moine, on ne devient pas un moine immédiatement. Normalement, il faut beaucoup d'années pour qu'on puisse devenir un vrai moine. En général, pour être digne de quelque titre professionnel, il faut des efforts et de l’apprentissage sans cesse. Dans quelques situations spéciales, cette phrase est un synonyme de "Rome ne s'est pas faite en un jour".



Aller comme cul et chemise

[faux sens]


Le cul et la chemise n’ont aucun lien logique. Donc cette phrase exprime l'action ou le comportement de quelqu'un qui manque de logique et qui agit sans réflexion profonde. 



Une main de fer dans un gant de velours

[faux sens]


Cette expression décrit l'acte ou le caractère de quelqu'un qui a une volonté de fer dans la réalité bien qu'il semble souple et parfois même indécis.



Avoir les poches percées

[faux sens]


Les poches servent à tenir ou à cacher des choses. Pourtant si les poches ont des trous, les choses qui sont dedans peuvent tomber. Cette phrase veut dire une situation où le secret se divulgue ou une personne qui ne peut pas garder un secret.  

Fin de la séance N° 7.



 SÉANCE N°8
LA PAROLE AUX OBJETS
Samedi 8 juin 2013 

Chaque participant a apporté un objet auquel il tient, puis
un tirage au sort a distribué cet objet à un autre élève.

Parlez-en ! 

D'où vient-il ? A quoi sert-il ? Pourquoi est-il important pour son propriétaire...? 



HIROE
 
L’objet est un livre présenté par Mei.


Apporté par Mei




Il s’agit d’un essai écrit par une illustratrice Miri Masuda, originaire de la préfecture d’Osaka. Le titre de l’essai est « Celle qui est ma mère » (Okâsan to iu onna). L’auteur l’a écrit quand elle avait trente ans passés. Actuellement elle est quadragénaire. Dans cette oeuvre, elle  décrit sa mère et les relations parents-enfants du point de vue objectif. Beaucoup d’épisodes et de dessins concernant la vie quotidienne sont soigneusement décrits avec le sens de l’humour particulier aux gens d’Osaka.


Les lecteurs peuvent y entrevoir l’affection profonde de sa mère envers l’auteur, le respect et l’hommage de l’auteur à sa mère ainsi qu’un peu de tristesse envers sa mère qui vieillit petit à petit. Beaucoup de lecteurs doivent être touchés par ces thèmes, en y superposant leur propre sentiment et leurs expériences. Par ailleurs, il est certain que la simplicité sans prétention du style de cette œuvre et la franchise de l’auteur attirent l’attention des lecteurs.
 
A mon avis, si le propriétaire de ce livre (Mei) l’a choisi, c’est parce que non seulement elle s’est bien amusée à cette lecture, mais aussi car cet essai lui a permis de penser de nouveau à sa mère et d’avoir de bonnes relations avec elle


Si j’étais plus jeune et que ma mère était vivante, je le lirais et il deviendrait un livre de chevet.



MARCELLE

Apporté par Hiroe


Une de mes camarades a apporté un objet dans notre classe.

C’était une petite et légère boîte en plastique jaune.


Elle faisait à peu près 2cm de haut et presque 4cm de large et de long aussi. Elle avait  un rond creux dans la partie haute. 


Cette petite boîte était lustrée, c’est pourquoi  il a semblé qu’elle était soigneusement utilisée.

Alors que je la touchais, sa propriétaire m’a dit « Faites attention aux aiguilles, s’il vous plaît! » 

C’était un étui à aiguilles mignon.

En fait, je ne savais pas qu’il y avait des aiguilles dedans.

Je pense qu’elles sont utiles à une manière spéciale de la mode pour faire de la mode d’une manière spéciale, par exemple les dentelles, les broderies.

À ce propos, il peut arriver que la petite boîte attire les aiguilles par un aimant qu’elle garde à l’intérieur.

Ainsi cet ustensile est très commode pour travailler à l’aiguille.







MEI 


Apporté par Siddharta



Une peluche molle en forme d’une chenille de taille 45cm.

Elle a la tête rouge et le corps vert et 6 pattes et 2 antennes.

Elle a l’air mignonne, aimable, animée mais son visage est un peu embarrassé.

C’est une peluche d’un personnage très connu. Elle a été faite en souvenir de son 40e anniversaire.

Quand son propriétaire était petit, il l’aurait aimée beaucoup.

Il l’aurait achetée en voyage d’affaires comme souvenir à son enfant qui l’aimerait beaucoup, de même que son père.

Si elle bougerait, marcherait, parlerait ou chanterait, elle m’intéresserait plus.
 
SIDDHARTA


La description d'un objet donné.


Apporté par Marcelle



Cet objet consiste en un packaging en papier à l'extérieur et un tube long en aluminium à l’intérieur. La couleur du packaging est un mélange de marron et d'or. Le packaging a une forme longue au-dessus de laquelle l’ouverture est formée d’une courbe douce sans partie carrée. 


La couleur du tube est argent. Il y a une ligne en brun légère qui encadre le nom du produit "Romeo y Julieta". C'est un cigare cubain. 


Le design du produit est sophistiqué et beau. Le cigare qui semble de haute qualité n’a jamais été ouvert. Ce cigare, à quoi sert-il pour la propriétaire du produit ? Comme il n'est pas encore utilisé du tout, ce ne sera pas la propriétaire elle-même qui l’aura acheté et ça doit être un cadeau de quelqu'un. 

Normalement, le cadeau standard de voyage est des vêtements, de la nourriture ou de l'alcool. 


Si c'était un cadeau offert par la famille ou des amis proches, un cadeau est souvent quelque chose de pratique. Elle est donc un peu mystérieuse, l'histoire avec laquelle le cigare a été choisi comme un cadeau de voyage.


Fin de la séance N° 8.

SÉANCE N° 9
BANDE DESSINEE
Samedi 15 juin 2013 




Florent Chavouet est un jeune auteur de bande dessinée qui a publié deux albums très amusants inspirés par le Japon, Tokyo Sanpo (2009) et Manabé Shima (2010).



A partir de planches de BD de Florent Chavouet que je vous présenterai, ce sera à vous d’écrire les dialogues !



A vos stylos !


HIROE





MEI



SIDDHARTA


Fin de la séance N° 9


SÉANCE N°10
Samedi 22 juin 2013 

DEGUSTATION


Séance libre : correction des textes et dégustation !

...Et s'achève en douceur cet atelier de trimestre de printemps...